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Qui est vraiment Nafissatou Diallo qui a fait chuter DSK comme l’a fait Sarkozy à Gbagbo?

La famille de celle qui accuse Dominique Strauss-Khan de tentative de viol s’est confiée à SlateAfrique. Elle décrit une jolie jeune femme de nationalité guinéenne sans histoire, sérieuse et qui n’a pu être manipulée.

Qui est Nafissatou Diallo, la jeune femme que Dominique Strauss-Kahn est accusé d’avoir agressé sexuellement? Pas la jeune fille dont la photo Facebook a été diffusée par la presse [NDLE: les contenus ont depuis été supprimés]. Celle qui a d’abord été connue sur le prénom d’Ophelia n’est ni sénégalaise, ni ghanéenne, ni portoricaine, comme l’ont rapporté différents organes de presse, mais de nationalité guinéenne.

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Selon un membre de sa famille, qui préfère rester anonyme et qui a contacté SlateAfrique, Nafissatou Diallo, 32 ans, est installée depuis treize ans aux Etats-Unis, où elle menait jusqu’à samedi 14 mai une vie sans histoire.

Voici ce qu’il nous a confié.

Fille d’un commerçant appartenant à l’ethnie peule (40% de la population dans un pays qui compte 10,3 millions d’habitants), originaire de la ville de Labé, en Guinée, Nafissatou Diallo a suivi son mari, un commerçant guinéen, aux Etats-Unis en 1998. Elle a ensuite divorcé et élève seule sa fille de 15 ans dans le Bronx. Elle a par ailleurs de la famille à Harlem, notamment sa soeur, mariée à un homme d’affaires guinéen opérant dans l’import-export.

Détentrice d’une carte verte, employée comme femme de chambre par la chaîne hôtelière Sofitel depuis trois ans, Nafissatou Diallo a la réputation d’être une fille sérieuse.

«Une grande bosseuse comme sa soeur», selon un autre cousin, que nous avons également eu au téléphone. Ses proches, issus d’une grande famille de commerçants guinéens n’ont pas encore eu directement accès à elle. Comme tout le monde, ils ont lu la presse, mais ils veulent croire que l’agression a eu des proportions «moins importantes» que ce qui est apporté.

Mamadou Chérif Diallo, parent de la victime, un Guinéen de 35 ans qui travaille pour une agence de la ville de New York, et chargé de représenter la famille déclare:

«C’est une bonne musulmane. Elle est vraiment très jolie, comme beaucoup de femmes peules, mais dans notre culture, on n’accepte pas ce type d’agressivité. Franchement, Dominique Strauss-Kahn est tombé sur la mauvaise personne! C’est un scandale et c’est vraiment triste, cet accident!»

Sous protection policière

La famille explique que Nafissatou Diallo a été emmenée par la police de New York dans un endroit tenu secret, pour la protéger des médias. Elle est assistée par un avocat. Le bureau de l’attorney general de Manhattan, contacté par SlateAfrique, a refusé de confirmer l’identité de Nafissatou Diallo, une mesure qui relève de la protection des victimes aux États-Unis.

La famille paraît dépassée par les événements, et insiste sur le fait que Nafissatou Diallo n’a pas encore formellement porté plainte [NDLE: formellement, c’est le procureur qui porte plainte au pénal, la victime peut en revanche choisir ultérieurement de porter plainte au civil, pour un procès en dommages et intérêts]. Son statut d’immigré, certes légal, est précaire et en tant que résidente étrangère aux États-Unis, sa famille sait qu’elle n’a pas le droit à l’erreur.

A-t-elle été manipulée? Son cousin, Mamadou Chérif Diallo proteste:

«Non, non, non! Les gens doivent comprendre qu’ici, on vit dans le communautarisme et que Nafissatou vit dans sa communauté, les Peuls de Guinée, et qu’elle ne s’intéresse pas à la politique. Elle n’a pas le droit de vote aux États-Unis et ne participe même pas à nos associations politiques guinéennes.»

Alors que le monde entier s’interroge sur la possible corruption de cette jeune femme à des fins hautement politiques, il paraît quelque peu ironique que ce soit une femme de chambre guinéenne qui puisse être à l’origine d’un scandale mettant en cause le patron du Fonds monétaire international (FMI). Une institution avec laquelle son pays, dirigé depuis décembre par un nouveau président, Alpha Condé, cherche à renouer pour sortir de l’ornière.

Le pays qui a dit «non» à De Gaulle

La Guinée, située au sud du Sénégal et de la Guinée-Bissau, fut la seule colonie française à dire «non» à De Gaulle en 1958, accédant avant toutes les autres à une indépendance cher payée. La France est en effet partie en claquant la porte, avec équipements et fonctionnaires.

Sous Sékou Touré, son premier Président et dictateur, la Guinée a longtemps vécu dans le giron du bloc soviétique, se faisant notamment livrer de très inutiles chasse-neige, dans les années 1960, au titre de la coopération entre pays frères.

Le pays est sorti du bloc de l’Est avant la fin de la Guerre froide, à la faveur de l’accession du général Lansana Conté à la présidence, par voie de putsch, en 1984, après la mort de Sékou Touré.

Cette nation a traversé une profonde crise politique après la mort de Lansana Conté, fin 2008. Livré à une jeune junte d’officiers menée par le capitaine Moussa Dadis Camara, les militaires ont été contraints de passer la main et d’organiser des élections après le massacre de 156 manifestants et le viol d’une centaine de femmes par des militaires, le 28 septembre 2009 à Conakry.

Souvent décrit comme un scandale géologique, en raison de son potentiel hydraulique et minéral, la Guinée souffre d’un énorme retard dans son développement, à l’échelle de la sous-région. A Conakry, la capitale, les habitants n’ont toujours pas l’eau courante ni l’électricité. Les jeunes, eux, manquent cruellement de perspectives. Du coup, l’émigration vers le Sénégal, la Côte d’Ivoire, mais aussi la France, l’Allemagne et les États-Unis représente la seule planche de salut, depuis plusieurs décennies.

Sabine Cessou

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Derrière l’attaque contre la Libye : les stratégies de la guerre économique

L’agression occidentale contre la Libye n’a pas eu pour but de s’emparer du pétrole local que des compagnies occidentales avaient déjà été autorisées à exploiter depuis la normalisation des relations diplomatiques. Il ne s’agit donc pas d’une guerre de ressources. Par contre, relate Manlio Dinucci, cette guerre, la reconnaissance précipitée par la France du Conseil national de transition (10 mars) et le sommet de Londres (30 mars), ont permis aux multinationales occidentales de modifier les termes de leurs contrats et de ne plus payer que des droits d’exploitation symboliques. De ce point de vue, il s’agit donc d’une guerre coloniale classique.

L’OTAN a concentré ses interventions de « support aérien » aux rebelles armés autour de la raffinerie de Ras-Lanouf, qui concentre les 2/3 des capacités de raffinage du pays.

L’invasion de la Libye, contrairement à ce qui se dit, a déjà commencé. Les unités d’assaut qui, opérant depuis longtemps sur le territoire libyen, ont préparé la guerre sont en train de l’effectuer : ce sont les puissantes compagnies pétrolières et les banques d’investissement étasuniennes et européennes.

Quels sont les intérêts en jeu ? Ceci émerge d’un article du Wall Street Journal, le réputé quotidien d’affaires et de finance . Après l‘abolition des sanctions en 2003, les compagnies pétrolières occidentales ont afflué en Libye avec de grandes attentes, mais ont été déçues. Le gouvernement libyen, sur la base d’un système connu sous le nom d’Epsa-4, concédait les licences d’exploitation aux compagnies étrangères qui laissaient à la compagnie étatique (National Oil Corporation of Libya, NOC) le pourcentage le plus élevé du pétrole extrait : étant donnée la forte compétition, ce pourcentage arrivait à environ 90 %. « Les contrats Epsa-4 étaient ceux qui, à l’échelle mondiale, contenaient les termes les plus durs pour les compagnies pétrolières », dit Bob Fryklund, auparavant président de la société étasunienne ConocoPhillips en Libye.

En 2005-06, après la normalisation des relations de la Libye avec l’Occident, la NOC a réalisé trois appels d’offres internationaux pour l’exploration et l’exploitation de ses réserves pétrolières, les plus importantes d’Afrique. Cependant, les contrats passés avec les multinationales étrangères ont pris la forme de joint-venture particulièrement favorables à la nation libyenne. C’est pour « libéraliser » ce système que le Conseil national de transition a créé la LOC et que les « volontaires » lui ont reconnu le droit d’exporter le pétrole libyen, lors du sommet de Londres, le 29 mars 2011. La gestion de la LOC a été confiée au Qatar qui, en échange, a mis Al-Jazeera à disposition des « volontaires » pour déstabiliser la Syrie.

Les raisons apparaissent ainsi clairement —par une opération décidée non pas à Benghazi mais à Washington, Londres et Paris— de la création par le Conseil national de transition de la « Libyan Oil Company » : une coquille vide, semblable à une des sociétés clé en mains, prêtes pour les investisseurs dans les paradis fiscaux . Elle est destinée à se substituer à la NOC, quand les « volontaires » auront pris le contrôle des zones pétrolifères. Sa mission sera de concéder des licences à des conditions extrêmement favorables pour les compagnies étasuniennes, britanniques et françaises. Seraient par contre pénalisées les compagnies qui, avant la guerre, étaient les principales productrices de pétrole en Libye : avant tout l’italienne ENI qui a payé en 2007 un milliard de dollars pour s’assurer les concessions jusqu’en 2042, et l’allemande Wintershall qui venait au deuxième rang. Plus pénalisées encore seraient les compagnies russes et chinoises, à qui Kadhafi a promis le 14 mars (2011) de donner les concessions pétrolières retirées aux compagnies européennes et étasuniennes. Les plans des « volontaires » prévoient aussi la privatisation de la compagnie d’État, qui serait imposée par le Fond Monétaire International en échange d’ « aides » pour la reconstruction des industries et infrastructures détruites par les bombardements des « volontaires » mêmes.

Il apparaît aussi clairement pourquoi a été créée, en même temps, à Bengazi, la « Central Bank of Libya », autre coquille vide mais avec une mission future importante : celle de gérer formellement les fonds souverains libyens —plus de 150 milliards de dollars que l’État libyen avait investi à l’étranger— quand ils seront « dégelés » par les États-Unis et par les plus grandes puissances européennes. Qui les gèrera effectivement est démontré par le colosse bancaire britannique HSBC, principal « gardien » des investissements libyens « congelés » au Royaume Uni (environ 25 milliards d’euros) : une équipe de hauts cadres d’HSBC est déjà au travail à Bengazi pour lancer la nouvelle « Central Bank of Libya » . Il sera facile pour HSBC et d’autres grandes banques d’investissement d’orienter les investissements libyens en fonction de leurs stratégies.

Un de leurs objectifs est de couler les organismes financiers de l’Union africaine, dont la naissance a été rendue possible en grande partie par les investissements libyens : la Banque africaine d’investissement, avec siège à Tripoli ; la Banque centrale africaine, siège à Abuja (Nigeria) ; le Fond monétaire africain, siège à Yaoundé (Cameroun). Ce dernier, avec un capital programmé à plus de 40 milliards de dollars, pourrait supplanter en Afrique le Fond monétaire international, qui a jusqu’à présent dominé les économies africaines en ouvrant la voie aux multinationales et aux banques d’investissement étasuniennes et européennes. En attaquant la Libye, les « volontaires » essaient de couler les organismes qui pourraient un jour rendre possible l’autonomie financière de l’Afrique.

Traduction Marie-Ange Patrizio

Source : Il Manifesto

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Etats Unis-Afrique: Révélations sur la crise libyenne et ivoirienne

La Libye, premier acte de la reconquête de l’Afrique, selon un écrivain belge –  L’intervention militaire  menée actuellement par l’OTAN en Libye, ne serait pas, selon le journaliste-écrivain belge, Michel Collon, une guerre humanitaire ni  la réaction impulsive face aux événements qui se sont déroulés dans ce pays. « Cette guerre a été planifiée et poursuit des objectifs majeurs qui dépassent largement la personne de Kadhafi », a-t-il écrit, dans une série de trois articles intitulés « Comment comprendre la guerre en Libye ?». Le  nom de code donné par les Etats Unis à l’opération militaire en Libye baptisée « Aube de l’Odyssée », livre le fond des intentions de Washington. Inspiré du grand classique de la littérature grecque ce nom de code signifie , à  demi-mot « que la Libye est le premier acte du long voyage des Etats-Unis pour (re)conquérir l’Afrique ».

Ainsi, il suffit de regarder la liste des pays n’ayant pas accepté de participer à l’opération « Africom », sous le commandement militaire américain pour distinguer les prochaines cibles en Afrique qui pourraient être attaqués par les Etats-Unis et leurs alliés, après la Libye : Soudan,  Zimbabwe et Erythrée, la Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo, ayant déjà fait les frais de ce refus.

Dans ses écrits, Michel Collon explique comment une révolte « spontanée » a été  rapidement récupérée et transformée en guerre civile servant de prétexte à une agression militaire.

Analysant l’enchaînement ultra-rapide des événements à Benghazi, à partir d’une manifestation, le 15 février, des parents des victimes  de 2006,  il s’est dit intrigué  que, deux jours plus tard, soit organisée une re-manifestation, cette fois-ci avec des manifestants armés qui passent directement à l’affrontement avec les forces de sécurité libyennes, déclenchant une guerre civile.

Pour l’auteur de « Bush le cyclone » (2006) et « Les 7 péchés d’Hugo Chavez » (2009), les services secrets des pays occidentaux, notamment la France, les Etats-Unis et l’Italie, ont joué un rôle primordial dans la préparation de cette guerre civile.

Il  cite les révélations du journaliste italien, Franco Bechis (Libero, 24 mars), qui affirme  que les services secrets français ont préparé la révolte de Benghazi en retournant l’ancien chef de protocole du guide Mouammar Kadhafi, réfugié à Paris.

Il a mentionné également le parcours douteux du chef des opérations militaires du Conseil national Libyen  (CNT) à Benghazi, Khalifa Hifter, un ancien colonel de l’armée libyenne, passé aux Etats-Unis d’où il rallie Benghazi le 24 mars dernier suite aux instructions  données, en mars 2011, par le président américain  Barack Obama à la CIA de mener des opérations en Libye, pour renverser le leader libyen.

Il a cité aussi, pour étayer ses arguments, le Wall Street Journal, qui relate le 31 mars que  « Les responsables de la CIA reconnaissent avoir été actifs en Libye depuis plusieurs semaines, tout comme d’autres services occidentaux ».

S’interrogeant sur les véritables objectifs de la présence des Etats Unis en Libye, le co-auteur du film documentaire « Les Damnés du Kosovo » sur la guerre menée par l’OTAN en Yougoslavie, identifie cinq buts majeurs fixés par l’Oncle Sam.

Le premier but consiste à contrôler l’ensemble du pétrole libyen, de meilleure qualité, d’extraction facile et très rentable en raison de sa proximité de l’Italie, de la France et de l’Allemagne ».

La réticence de Rome éphémère et le refus obstiné de Berlin à s’engager dans les opérations militaires s’expliquait par la position dominante de l’Italie et de L’Allemagne sur le marché libyen.

La rivalité économique se transpose sur le plan militaire, dans une Europe en crise et dominée par une Allemagne ultraperformante.

Face aux intérêts alléchants à tirer de la déstabilisation de la Libye, la France rompt ses alliances avec l’Allemagne, et se tourne à présent vers la Grande-Bretagne pour tenter de rééquilibrer le rapport des forces économiques.

« Paris et Londres ont davantage de moyens militaires que Berlin, et tentent de jouer cette carte pour contrer leur faiblesse économique », écrit Michel Collon.

Le second objectif consiste à protéger Israël, le gendarme des Etats Unis au Moyen-Orient, de plus en plus isolé par ses nombreux crimes (Liban, Gaza …), et acculé par les peuples arabes réclamant la fin de ce colonialisme.

Empêcher la libération du monde arabe constitue le troisième objectif poursuivi par les occidentaux, affirme le journaliste-écrivain, prenant le contre-pied des discours  de responsables français et américains, à l’instar de la Secrétaire d’Etat américaine, Hilary Clinton, qui déclarait : « Nous soutenons l’aspiration des peuples arabes à la démocratie. »

« Faux », s’est-il insurgé, affirmant que «  les Etats-Unis et leurs alliés ne veulent absolument pas d’une démocratie arabe, ne veulent absolument pas que les Arabes puissent décider de l’utilisation de  leur pétrole et de leurs autres richesses.

Le quatrième objectif est d’empêcher l’unité africaine en permettant aux multinationales de piller les matières premières du continent, et  voler les ressources de l’Afrique. Un objectif  contre lequel lutte le guide Mouammar Kadhafi  qui a financé le satellite de télécommunication africain, « Rascom », sevrant ainsi les Occidentaux des 900.000 euros dont ils saignaient annuellement l’Afrique pour faire transiter les appels du continent par l’Europe.

« En soutenant le développement du  Fonds monétaire africain  (FMA), Kadhafi a, par ailleurs, commis le crime de défier le Fonds Monétaire International (FMI), contrôlé par les Etats-Unis et l’Europe », a-t-il dit, rejoignant ainsi l’analyse de l’écrivain camerounais, Jean-Paul Pougala.

En effet, Jean-Paul Pougala affirmait dans une analyse rendue publique en mars dernier, à Genève (Suisse), que « les 30 milliards de dollars saisis par M. Obama appartiennent à la Banque centrale libyenne  et sont prévus pour la contribution libyenne à la finalisation de la fédération africaine à travers trois projets phare : la Banque africaine d’Investissement (BAI) à Syrte (Libye), la création, dès ce 2011, du Fond monétaire africain, avec un capital de 42 milliards de dollars, et Yaoundé (Cameroun) pour siège, la Banque centrale africaine (BCA), avec le siège à Abuja (Nigeria) et dont la première émission de la monnaie africaine signera la fin du franc CFA à l’aide duquel Paris a la mainmise sur certains pays africains depuis 50 ans ».

Et Jean-Paul Pougala  de conclure : « On comprend dès lors et encore une fois la rage de Paris contre Kadhafi. Le Fond Monétaire Africain doit remplacer en tout et pour tout les activités sur le sol africain du Fond Monétaire International, qui avec seulement 25 milliards de dollars de capital, a pu mettre à genoux tout un continent avec des privatisations discutables, comme le fait d’obliger les pays africains à passer d’un monopole publique vers un monopole privé ».

Ce n’est donc pas étonnant que ces mêmes pays occidentaux aient manifesté le désir  d’être eux aussi membres du Fond monétaire africain et c’est à l’unanimité qu’en décembre 2010 à Yaoundé les Africains ont repoussé cette convoitise, instituant que seuls les pays africains seront membres de ce FMA.

Le dernier et cinquième objectif est d’installer l’OTAN comme gendarme de l’Afrique, pour défendre les intérêts économiques de l’Occident, occuper la Libye qui serait un avant-poste stratégique permettant d’intervenir militairement en Egypte si celle-ci échappait au contrôle des Etats-Unis.

Pour Michel Collon, le terme « médiamensonges » est bien approprié  à cette propagande des Occidentaux pour justifier, aux yeux de son opinion publique,  leur entrée en guerre et qui repose sur cinq principes consistant à occulter l’histoire détourner les intérêts économiques,  à diaboliser l’adversaire, à  attaquer un dirigeant  et à monopoliser l’information.

SOURCE :Pana

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Le pillage de la côte d’ivoire a déjà commencé ?

C’est vraiment la désillusion chez nos braves paysans en ce moment. Ils croyaient au miracle avec le nouveau régime installé de force par la communauté internationale, mais c’est l’enfer qui commence à leur être servi.

Sous le régime du Président Gbagbo, les paysans percevaient jusqu’à 1000 F.CFA le kilo de cacao et voir plus. Le café était payé à près de 700 F.CFA le kilo, lorsque les prix sur le marché international avoisinaient ceux qui sont pratiqués en ce moment (1813 F.CFA pour le cacao et 1141 F.CFA pour le café)*.

Aujourd’hui avec ce même prix, le kilo de cacao est acheté à 300 F.CFA (dans la région de Daloa 400 F.CFA) et celui du café entre 175 F.CFA et 200 F.CFA aux paysans.

Jamais sous le Président Gbagbo les paysans avaient atteint un prix aussi bas qui frôle la misère.

Et pourtant le camp Ouattara avec leur leader en tête avait faire croire le contraire aux paysans. Ils faisaient même dire aux paysans ce slogan: « Trop, c’est trop. Gbagbo dégage! Tu nous a trop volé ». Ceux qui se sont laissés avoir, commencent à se rendre compte que le Président Gbagbo était véritablement leur bienfaiteur.

« Le vrai bonheur, on l’apprécie que lorsqu’on l’a perdu », avait dit le sage Houphouet. Ce n’est pas loin d’être la réalité ici en Côte d’Ivoire.

*Prix à ce jour du 08/05/2011

Source : cotedivoire-lavraie

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Deux mois de salaires, une arnaque du camp ouattara! !

Le camp Ouattara a crié sur tous les toits qu’il paiera dès la fin de ce mois, deux mois de salaires aux ivoiriens. Ce qui fera un total de plus de 177 milliards de F.CFA

Les mois concernés sont: Mars et Avril 2011.

Il faut signaler qu’avec le gouvernement dirigé par le premier ministre Aké N’Gbo (sous le président Gbagbo), Il n’a jamais eu d’arriéré de salaire malgré la fermeture injustifiée des banques françaises.  Les virements du mois de Mars 2011 avaient été faits. Mais la guerre n’a pas permi aux agents et fonctionnaires de l’Etat de faire des retraits. Voici la raison des deux mois de salaires.

Deux mois en réalité qui, bien qu’annoncés, n’ont pas été payés.

Bien plus, sous le prétexte de frais bancaires à payer et certains impôts injustifiés, Alassane Ouattara a payer à de nombreux agents et fonctionnaires de l’Etat moins d’un mois.

Voici une preuve parmi tant d’autres qui montre qu’en réalité les ivoiriens ont été victimes d’une arnaque de la part du gouvernement illégal de Ouattara.

Ici, vous avez le bulletin de paie d’un instituteur qui a failli devenir fou hier ici à Abengourou, nous rapporte un témoin:

CREDIT:

0001C: Virement salaire mars 2011: 154,235 FCFA

0002C: Virement salaire avril 2011: 154,235 FCFA

TOTAL CREDIT: 308,470 FCFA

**Fin CREDIT***

DEBIT:

0001D: Agios fin février 2011: 5,000 FCFA

0002D: Agios fin mars 2011: 5,000 FCFA

0002D: Agios fin avril 2011: 5,000 FCFA

0002E: Paiement remboursement prêt février 2011: 54,300 FCA

0002F: Paiement remboursement prêt février 2011: 54,300 FCA

0002G: Paiement remboursement prêt février 2011: 54,300 FCA

0002H: Frais pour découvert bancaire février 2011: 4,600 FCA

0002I: Recouvrement découvert bancaire février 2011: 35,000 FCA

0002J: Paiement anniversaire de carte magnétique GAB: 5,000 FCA

TOTAL DEBIT: 222,500 FCFA

**Fin DEBIT***

SOLDE EN VOTRE FAVEUR (Sauf erreur ou omission de notre part)

SOLDE: 85,970 FCFA

Comme vous pouvez le constater, il obtient 85, 970 F.CFA qui ne vaut pas même pas un mois de salaire.

Et ils sont légions dans ce cas.

Contrairement à ce que nous montre la très propagande télévision pro-Ouattara (TCI), le mécontentement au niveau des agents et fonctionnaires de l’Etat ne fait que monter.

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La Côte d’Ivoire paiera la note de la destruction de la Côte d’Ivoire par la France

La Côte d’Ivoire paiera la note de la destruction de la Côte d’Ivoire par la France (effort de guerre) et de la reconstruction du pays. La France est donc triplement gagnante puisqu’elle conserve aussi la main mise sur les matières premières du pays. On peut aussi ajouter le fait que la France a eu l’opportunité en live de tester ses dernières armes et stratégies de guerre. Quelle aubaine que d’avoir en des nègres de Côte d’Ivoire des cobayes gratuits qui ne comptent pas. A ne pas négliger: La France a eu l’opportunité de faire trembler tous ceux des Chefs d’Etats de son pré carré qui rêvaient de souveraineté. Comme quoi la guerre est un investissement rentable pour les vendeurs d’armes et les gendarmes du monde

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LE MESSAGE DE LA FRANCAFRIQUE ETAIT UNE MANIPULATION DES MASSES OPPRIMEES!

Il y a quelques mois un documentaire relativement révélateur sur le mode de gouvernance des états africains ex colonies françaises ou sous protectorats français a été diffusé par les télévisions françaises ;

Celui-ci  repris par tous les médias et submergeant la toile a créé indignation, stupéfaction pour les néophytes,  mais aussi colère dans l’opinion des peuples d’Afrique.

Devant le constat de la soumission de nos dirigeants  qui obéissent  à des pseudos maitres  de l’univers suivant  des rites initiatiques propres à leurs confréries  ,partant  du droit que chacun  a d’appartenir  ou non à l’organisation qui sied à son désir mais à condition de ne pas nuire à autrui nous nous sommes demandés quel était le but de la  propagande  de ce documentaire ?

Connaissant la discrétion et le silence des sociétés secrètes occidentales depuis plusieurs siècles  la divulgation des images classées par leur cellule de communication ne pouvait point être sans objectif de fond  sur l’impact psychologique sur les masses africaines des pays ciblés ,en diffusant ces images on a préparé par le biais de la télévision  les masses africaines déjà en détresse économique et sociale  au chaos  par une stratégie connue  depuis des années qui a fait recette par ses méthodes ’’l’ordre dans le désordre ‘’.

L’ordre dans le désordre qui prépare l’humanité vers le nouvel ordre mondial , c’est opposer d’abord les dirigeants africains à leur peuple en prenant  les masses en otage par  l’émotion et en suscitant une haine envers  ceux qu’ils ont longtemps pressé jusqu’à la lie,  ce documentaire avait un but informer certes mais surtout polluer par l’information une Afrique déjà bien malade, comme une stratégie du vaccin on inocule des agents extérieurs  dans un organisme vivant afin de créer une réaction immunitaire positive  ,oh que oui scientifiquement le corps réagit !

NICOLAS SARKOZY déclare:

‘’ Nous allons créer un nouveau capitalisme …nous allons instaurer  un nouvel ordre mondial… une nouvelle gouvernance  mondiale… et personne je dis bien personne ne nous en empêchera

Le 20 SEPT 2010

‘’Nous ne serons pas au rendez-vous si il n’y a pas une avancée majeure sur les financements innovants ‘’nous nous battrons pour  développer cette idée, elle est essentielle  ,  c’est notre crédibilité qui est en jeu … faire toute sa place à l’Afrique notamment dans la nouvelle gouvernance mondiale … l’année  qui vient c’est l’année de tous les changements possibles  ’’ ….cette année qui vient  doit être celle des grands changements vous l’avez compris la France souhaite y participer non pas bien sûr  pour faire des discours  non pas bien sûr pour donner des leçons …mais pour entrainer le monde entier vers une nouvelle gouvernance mondiale  et vers l’émergence des financements innovants à ces conditions-là nous serons crus et respectés par les peuples du monde ‘’

Il s’en est suivi pour l’Afrique clairement désigné comme cible portant l’émergence des financements innovants :

-la tricherie électorale Gabonaise

-les mouvements  de masses en Tunisie,

– les mouvements de masse en Egypte,

-la tricherie électorale et les trafics d’influence en côte d’ivoire

– l’atteinte à la souveraineté de la cote d’ivoire

-le révocation des ambassadeurs

– le gel des avoirs des états africains

– la mise en place de l’embargo pharmaceutique en côte d’ivoire

-la Guerre contre la Lybie

-la reconnaissance des rebelles comme conseil national de transition  en Lybie

La vente des réserves pétrolières lybienne par des rebelles à un pays impliqué dans les bombardements

– l’armement des troupes rebelles

– le coup d’état contre le président LKG,

-les pressions sur l’union Africaine, d’autres pays suivront car rien n’arrêtera cette machine si oui notre volonté de consolider une alliance panafricaine stratégique  forte  pour une nouvelle Afrique.

Des orientations de la société secrète occidentale ne doivent  pas prendre l’Afrique en otage de son développement ,les peuples africains  doivent consolider leur union , organiser leur stratégie ,des forces nouvelles du changement en Afrique doivent répondre aux défis internationaux qui font de notre continent la cible des prédateurs  de nos richesses ,nous ne devons pas céder à l’émotion devant la manipulation seule notre sagesse doit nous guider vers de nouveaux idéaux mais des idéaux  que nous avons choisis , comme nous le souhaitons ,pas comme il a été décidé par des personnes qui ne versent pas une larme quand nos frères tombent sous les balles et la barbarie dopée par le mépris de nos droits par les pays  du G8 et G20 .

DANIEL PASCAL

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