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Etats Unis-Afrique: Révélations sur la crise libyenne et ivoirienne

La Libye, premier acte de la reconquête de l’Afrique, selon un écrivain belge –  L’intervention militaire  menée actuellement par l’OTAN en Libye, ne serait pas, selon le journaliste-écrivain belge, Michel Collon, une guerre humanitaire ni  la réaction impulsive face aux événements qui se sont déroulés dans ce pays. « Cette guerre a été planifiée et poursuit des objectifs majeurs qui dépassent largement la personne de Kadhafi », a-t-il écrit, dans une série de trois articles intitulés « Comment comprendre la guerre en Libye ?». Le  nom de code donné par les Etats Unis à l’opération militaire en Libye baptisée « Aube de l’Odyssée », livre le fond des intentions de Washington. Inspiré du grand classique de la littérature grecque ce nom de code signifie , à  demi-mot « que la Libye est le premier acte du long voyage des Etats-Unis pour (re)conquérir l’Afrique ».

Ainsi, il suffit de regarder la liste des pays n’ayant pas accepté de participer à l’opération « Africom », sous le commandement militaire américain pour distinguer les prochaines cibles en Afrique qui pourraient être attaqués par les Etats-Unis et leurs alliés, après la Libye : Soudan,  Zimbabwe et Erythrée, la Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo, ayant déjà fait les frais de ce refus.

Dans ses écrits, Michel Collon explique comment une révolte « spontanée » a été  rapidement récupérée et transformée en guerre civile servant de prétexte à une agression militaire.

Analysant l’enchaînement ultra-rapide des événements à Benghazi, à partir d’une manifestation, le 15 février, des parents des victimes  de 2006,  il s’est dit intrigué  que, deux jours plus tard, soit organisée une re-manifestation, cette fois-ci avec des manifestants armés qui passent directement à l’affrontement avec les forces de sécurité libyennes, déclenchant une guerre civile.

Pour l’auteur de « Bush le cyclone » (2006) et « Les 7 péchés d’Hugo Chavez » (2009), les services secrets des pays occidentaux, notamment la France, les Etats-Unis et l’Italie, ont joué un rôle primordial dans la préparation de cette guerre civile.

Il  cite les révélations du journaliste italien, Franco Bechis (Libero, 24 mars), qui affirme  que les services secrets français ont préparé la révolte de Benghazi en retournant l’ancien chef de protocole du guide Mouammar Kadhafi, réfugié à Paris.

Il a mentionné également le parcours douteux du chef des opérations militaires du Conseil national Libyen  (CNT) à Benghazi, Khalifa Hifter, un ancien colonel de l’armée libyenne, passé aux Etats-Unis d’où il rallie Benghazi le 24 mars dernier suite aux instructions  données, en mars 2011, par le président américain  Barack Obama à la CIA de mener des opérations en Libye, pour renverser le leader libyen.

Il a cité aussi, pour étayer ses arguments, le Wall Street Journal, qui relate le 31 mars que  « Les responsables de la CIA reconnaissent avoir été actifs en Libye depuis plusieurs semaines, tout comme d’autres services occidentaux ».

S’interrogeant sur les véritables objectifs de la présence des Etats Unis en Libye, le co-auteur du film documentaire « Les Damnés du Kosovo » sur la guerre menée par l’OTAN en Yougoslavie, identifie cinq buts majeurs fixés par l’Oncle Sam.

Le premier but consiste à contrôler l’ensemble du pétrole libyen, de meilleure qualité, d’extraction facile et très rentable en raison de sa proximité de l’Italie, de la France et de l’Allemagne ».

La réticence de Rome éphémère et le refus obstiné de Berlin à s’engager dans les opérations militaires s’expliquait par la position dominante de l’Italie et de L’Allemagne sur le marché libyen.

La rivalité économique se transpose sur le plan militaire, dans une Europe en crise et dominée par une Allemagne ultraperformante.

Face aux intérêts alléchants à tirer de la déstabilisation de la Libye, la France rompt ses alliances avec l’Allemagne, et se tourne à présent vers la Grande-Bretagne pour tenter de rééquilibrer le rapport des forces économiques.

« Paris et Londres ont davantage de moyens militaires que Berlin, et tentent de jouer cette carte pour contrer leur faiblesse économique », écrit Michel Collon.

Le second objectif consiste à protéger Israël, le gendarme des Etats Unis au Moyen-Orient, de plus en plus isolé par ses nombreux crimes (Liban, Gaza …), et acculé par les peuples arabes réclamant la fin de ce colonialisme.

Empêcher la libération du monde arabe constitue le troisième objectif poursuivi par les occidentaux, affirme le journaliste-écrivain, prenant le contre-pied des discours  de responsables français et américains, à l’instar de la Secrétaire d’Etat américaine, Hilary Clinton, qui déclarait : « Nous soutenons l’aspiration des peuples arabes à la démocratie. »

« Faux », s’est-il insurgé, affirmant que «  les Etats-Unis et leurs alliés ne veulent absolument pas d’une démocratie arabe, ne veulent absolument pas que les Arabes puissent décider de l’utilisation de  leur pétrole et de leurs autres richesses.

Le quatrième objectif est d’empêcher l’unité africaine en permettant aux multinationales de piller les matières premières du continent, et  voler les ressources de l’Afrique. Un objectif  contre lequel lutte le guide Mouammar Kadhafi  qui a financé le satellite de télécommunication africain, « Rascom », sevrant ainsi les Occidentaux des 900.000 euros dont ils saignaient annuellement l’Afrique pour faire transiter les appels du continent par l’Europe.

« En soutenant le développement du  Fonds monétaire africain  (FMA), Kadhafi a, par ailleurs, commis le crime de défier le Fonds Monétaire International (FMI), contrôlé par les Etats-Unis et l’Europe », a-t-il dit, rejoignant ainsi l’analyse de l’écrivain camerounais, Jean-Paul Pougala.

En effet, Jean-Paul Pougala affirmait dans une analyse rendue publique en mars dernier, à Genève (Suisse), que « les 30 milliards de dollars saisis par M. Obama appartiennent à la Banque centrale libyenne  et sont prévus pour la contribution libyenne à la finalisation de la fédération africaine à travers trois projets phare : la Banque africaine d’Investissement (BAI) à Syrte (Libye), la création, dès ce 2011, du Fond monétaire africain, avec un capital de 42 milliards de dollars, et Yaoundé (Cameroun) pour siège, la Banque centrale africaine (BCA), avec le siège à Abuja (Nigeria) et dont la première émission de la monnaie africaine signera la fin du franc CFA à l’aide duquel Paris a la mainmise sur certains pays africains depuis 50 ans ».

Et Jean-Paul Pougala  de conclure : « On comprend dès lors et encore une fois la rage de Paris contre Kadhafi. Le Fond Monétaire Africain doit remplacer en tout et pour tout les activités sur le sol africain du Fond Monétaire International, qui avec seulement 25 milliards de dollars de capital, a pu mettre à genoux tout un continent avec des privatisations discutables, comme le fait d’obliger les pays africains à passer d’un monopole publique vers un monopole privé ».

Ce n’est donc pas étonnant que ces mêmes pays occidentaux aient manifesté le désir  d’être eux aussi membres du Fond monétaire africain et c’est à l’unanimité qu’en décembre 2010 à Yaoundé les Africains ont repoussé cette convoitise, instituant que seuls les pays africains seront membres de ce FMA.

Le dernier et cinquième objectif est d’installer l’OTAN comme gendarme de l’Afrique, pour défendre les intérêts économiques de l’Occident, occuper la Libye qui serait un avant-poste stratégique permettant d’intervenir militairement en Egypte si celle-ci échappait au contrôle des Etats-Unis.

Pour Michel Collon, le terme « médiamensonges » est bien approprié  à cette propagande des Occidentaux pour justifier, aux yeux de son opinion publique,  leur entrée en guerre et qui repose sur cinq principes consistant à occulter l’histoire détourner les intérêts économiques,  à diaboliser l’adversaire, à  attaquer un dirigeant  et à monopoliser l’information.

SOURCE :Pana

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La diversion de Guillaume Soro à Yopougon

Mes frères africains! Nous ne sommes que des bons à rien. Des petits vauriens au service des occidentaux
Les occidentaux nous prennent comme des gamins attachés à une laisse en babillant du français ou de l’anglais en l’air. Les occidentaux ou clairement les Blancs nous opposent et nous nous entretuons inutilement.

Le cas de Soro Guillaume en Côte d’Ivoire me fait beaucoup de la peine. Ce garçon est un véritable assassin admiré par les Français. Autrement dit ce petit nain tue pour la satisfaction des Français. Comme il peut jongler avec des crimes qu’il vient de signer en Côte d’Ivoire ! Jusqu’à un moment donné, ce garçon qu’on appelle premier ministre et ministre de la défense, sera l’objet de mon étude sur la situation politique de la Côte d’Ivoire, pays frère d’Afrique, mais que lui Soro et Ouattara ont gaspillé pour satisfaire les intérêts de la France dans sa politique de domination.

Après avoir assassiné Ibrahim Coulibaly, on le voit dans un quartier populaire pro-Gbagbo, appelé Yopougon où les miliciens de Ouattara venaient de tuer à nouveau. Il vient comme inspecter les lieux en sa qualité de troubadour ministre de la défense.
Selon la version des mercenaires de Ouattara et de ce Guillaume Soro, ils veulent restaurer la paix dans toute la métropole d’Abidjan afin que la vie se normalise. Je n’en doute pas et cela est une bonne chose. Surtout pour Ouattara qui veut soigner son image avec son sacré projet de réconciliation tout en tuant et même arrêtant la mère du président Laurent Gbagbo dont l’âge est très avancé.

Mais qui a troublé et qui continue de troubler la paix des citoyens de la ville d’Abidjan? C’est pourtant les milices de Ouattara composées des analphabètes et en grand nombre dirigés par des commandants, tels Ben Laden, Ouattao, Sherif, et bien d’autres qui font la loi à Abidjan en bafouant ainsi l’autorité des généraux qui venaient pourtant de faire allégeance au nouveau pouvoir criminel de Ouattara. Notre source est descendue dans le fameux quartier Yopougon à Abidjan en promenant son œil à chaque coin.

Soro gagne en galons de mensonge. Adoubé par tous les ennemis de l’Afrique qui les ont placés au pouvoir par les armes, Soro ne sait même pas que même dans ses rangs et parmi les fameux commandants, il y’a deux ou trois qui n’aiment plus sa façon de faire. Si IB a été tué pour avoir dit des vérités, il y’a au moins des choses qu’il connaissait davantage sur le même Soro et d’autres gangsters du groupe. Pourtant le groupe Soro voulait bien voir IB les pieds devant avant même que L’on arrêtât le président de la République de Côte d’Ivoire, le professeur Laurent Gbagbo. Cela veut dire que Soro a effacé IB pour un règlement de compte bien clair.

Soro est allé en balade à Yopougon en se mettant en contact avec de nombreux corps ou cadavres dans un état de putréfaction avancée, c’est ce qu’on appelle dans le jargon des mercenaires : le charnier. Alors, qui peut nous donner l’âge de ce charnier car Soro a tué en plusieurs étapes.

Peut-on penser que les fameux résistants de Yopougon ont tué les gens et en plaçant des charniers dans le même quartier où ils vivent tous ? Non, quelle méchanceté ! Quelle cruauté avec ce garçon appelé Soro !

Soro est allé voir le vrai charnier que lui et ses analphabètes milices ont occasionné. La Cour Pénale Internationale doit mettre Soro aux arrêts immédiatement. Si la Cour Internationale est trompée par des criminels comme Soro, cela est une grave faute pour cette Cour.

Soro veut faire des parallèles imaginaires avec tous les crimes qu’il a signés depuis Duekoué jusqu’à Abidjan. Il veut brouiller les cartes pour se faire innocenter face aux crimes qu’il a faits.

Si le jeu de Soro continue sur cette lancée cynique, Il finira par mettre tout le monde dans son sac. «L’on peut bien comprendre que les jeunes de Yopougon aient pris les armes, mais c’est pour se défendre contre les tueries qu’ils ont subies. Beaucoup de jeunes ont été tués dans leurs maisons par les milices de Ouattara. Les jeunes de Yopougon se sont défendus lorsqu’ils ont vu des jeunes qui ont été tués»… tel l’avis de notre source. Or, la Licorne et Les mercenaires de l’ONUCI sont ceux qui bombardent Abidjan nuit et jour en tuant les populations. Là aussi, des cadavres ont été en surnombre parmi les pro-Gbagbo.

Comment peut-on oublié en si peu de temps les méthodes de combat des analphabètes venus dans les sacs de ouattara ?

Quand bien même le leur, c’est-à-dire IB a été dévoré alors que le gars ne cherchait qu’une chose : être escorté pour sa sécurité afin de rencontrer Ouattara. Dans un plateau de mensonges, Soro devient un véritable diable et puisqu’il porte un organe démoniaque. En un tour de phrases, il fourre tout le monde dans ses poches.
Si Soro n’est pas arrêté, la Côte d’Ivoire va droit dans le mur. Bien que les Français, à cause de leurs intérêts n’auront aucun remord de voir des Ivoiriens mourir ; donc voir des Noirs tomber pour la gloire des intérêts de la France.

Voilà où est ce que nous en sommes, nous les Africains. Nous ne sommes que des simples marionnettes en vivant une telle vie où un groupe de malfrats prennent l’option de tout briser en endeuillant d’avance même les enfants qui naitront en 2020, 2050, et 2080.

Vraiment nous Africains, nous ne sommes que des cons.

Gervais Mboumba, militant des droits de l’homme
source : Gervais Mboumba
<< Afrique-Monde : cher ami Gervais,l’Africain à l’art et la manière de se mentir soit même, hypocrite devant l’homme blanc.Et traître vis a vis de son frère, très peux ont des Coui..es>> puisque la mode est à faire comme le blanc, à ressembler aux blancs, il suffit d’avoir un peu de moyen en Afrique, on se prend pour JR ewing.Même nos propres femmes pensent qu’en aborrant les mêches des cadavres indiens sur leurs têtes, elle seront encore plus belle, Quel honte!!! fille comme garçon, il y a de quoi écrire un livre.

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Ils ont la mémoire courte, ces Occidentaux !

On peut aimer Kadhafi ou non. Mais l’interventionnisme guerrier des Occidentaux qui veulent instaurer la démocratie en Lybie sous une pluie de bombes est plus détestable. Criminel même. La Lybie est-il le seul pays africain à la tête duquel trône un dictateur indéboulonnable par la voie des urnes ?  Encore que Kadhafi ne fait pas semblant. Pas d’élection en Libye.

Comme ses autres pairs, il a sorti sa puissante armada pour mater ses compatriotes qui ont hâtivement cru que la révolution, mieux l’insurrection était contagieuse. Et comme ce qui est arrivé en Tunisie et en Egypte voisines ne s’est pas réalisé en Lybie, les vainqueurs de la Deuxième Guerre mondiale, moins la Russie , ont pensé qu’avec leurs bombardiers, ils pouvaient en finir avec le “ guide ” et lui substituer un homme de paille. Cette aventure guerrière dure depuis des semaines, des mois déjà.

Ne s’achemine-t-on pas vers un remake de la déroute américaine à la Baie des cochons, au Vietnam, en Somalie, en Iran ? De la débâcle française en Indochine et sur tous les autres fronts d’où les soldats de l’Hexagone sont rentrés, couverts d’ecchymoses, estropiés, pour ceux qui ont eu la chance de ne pas payer de leurs vies le bellicisme de leur pays ? Décidément, ils ont la mémoire courte, ces Occidentaux.

Ils n’arrivent pourtant pas, depuis des années à se tirer des bourbiers irakien, afghan, pakistanais dans lesquels ils pataugent sans gloire. Les “ pompiers ” occidentaux réussissent la plupart du temps comme de nos jours en Libye à s’attirer plutôt les foudres de leurs “ protégés ” qui jugent au fil des jours “ trop douces ” les méthodes de l’Otan à l’égard d’un Kadhafi aujourd’hui plus que jamais décidé, selon un confrère burkinabé du Journal du jeudi, à prolonger son bail comme “ guide ” incontesté de la Jamahiriya arabe socialiste. Le livre vert dans une main, le kalach dans l’autre, le roi “ des rois traditionnels d’Afrique ”, chantre infatigable de l’unité africaine et architecte déterminé des Etats-Unis d’Afrique, le bon vieux Mouammar, fort de ses 42 années de règne sans partage, plie mais ne rompt pas. Et la situation s’enlise, jetant la révolution que l’on pensait  éclair dans une grosse impasse aux mille inconnues.

Dans cette incertitude, Alain Juppé, le très actif ministre des Affaires de Sarko, ne cache pas sa perplexité. “ Il faut que l’Otan joue pleinement son rôle ”, clame-t-il avant de regretter qu’elle ne le fait “ pas suffisamment ”. Déclaration faite sur France Info. Au surplus, le bouillonnant remplaçant de Michèle  Aliot-Marie, qui surveille aussi les fers qu’il a mis à chauffer sur les fourneaux ivoirien et afghan, demande à l’Otan de …détruire “ les armes lourdes qui bombardent la ville de Misrata ”.

Du déjà entendu de la bouche de son homologue britannique William Hague, qui réitère toutefois la nécessité du départ de Mouammar Kadhafi, dans le cadre d’un règlement politique du conflit avec les insurgés. “ Beaucoup de choses ont été faites en Libye, mais clairement, il faut en faire davantage ”, a martelé le chef de la diplomatie britannique.

Le départ de Kadhafi, c’est le seul son qui sort du sifflet de la rébellion, mal organisée, pas équipée, qui tient difficilement ses positions face à la force de feu des partisans du guide libyen. Nonobstant, les insurgés refusent catégoriquement toute négociation, en vue d’une solution diplomatique et/ou politique, qui n’écarterait pas ipso facto que l’homme du livre vert plie sa tente. Ils ont en effet rejeté à Benghazi le cessez-le feu proposé par l’Union africaine (Ua). Un plan accepté la veille par Kadhafi, et qui proposait “ la cessation immédiatement des hostilités, un acheminement de l’aide humanitaire et le lancement d’un dialogue en vue d’une transition ”.

Au vu des dramatiques expériences rappelées plus haut, on aurait pu faire l’économie de ce nouveau gâchis si, l’Afrique n’avait pas été exclue d’un débat qui, aux dires de l’historienne malienne Adama Ba Konaré, aurait dû être prioritairement le sien, encore que c’est un pays arabe qu’on livre aux Occidentaux, en utilisant d’autres pays arabes.

Et Mme Konaré de constater que “ (…) La Libye est sous les feux de forces étrangères en quête de gloriole personnelle et de défense de leurs propres intérêts. De quelle légitimité politique, de quelle crédibilité morale ces puissances qui ne tiennent pas leurs engagements, qui affament les peuples, pillent les ressources des pays peuvent-elles se prévaloir ?

Le pétrole et le gaz libyens sont-ils absents de leurs motivations ?

Ne veut-on pas régler aussi son compte à Kadhafi pour des marchés non tenus, et pour avoir exigé un dédommagement au titre de la colonisation à l’Italie, l’ancienne puissance coloniale ?

“ Qui ne se souvient de leurs embrassades  avec ceux qui sont tombés, Ben Ali et Moubarak ? Qui a déroulé le tapis rouge à Kadhafi dans sa capitale ? Qui lui a proposé des armes sophistiquées ? Dans quelles banques sont déposés ses fonds ?

“ Africains, la partition de la Libye est en marche. A qui le tour demain ?

“ Malgré ses méthodes souvent étranges, le caractère contestable de ses théories, Kadhafi n’aura-t-il pas été l’un des chantres de l’unité africaine ? ”

De son côté, l’ancien président français de Médecins sans frontières, Rony Brauman d’exprimer sa déception en ces termes : “ (…) Je ne crois pas aux vertus de bombardements aériens pour installer la démocratie ou “ pacifier ” un pays. “Protéger les populations ” signifie, en pratique, chasser Kadhafi et le remplacer par un Karzaï local et l’on va au bout de la logique. “ Une opération aérienne n’a jamais permis de remporter une guerre . “ (…) Ce qui me gêne dans cette opération, c’est qu’on prétend installer la démocratie et un Etat de droit avec des bombardiers (…) ; à chaque fois qu’on a essayé de le faire, non seulement on a échoué, mais le remède qu ‘on prétend apporter était pire que le mal. “ (…) A quel moment on va pouvoir dire “ mission accomplie ” ?

“ (…) On ne va pas faire la révolution à la place des autres ”.

Mais si nos “ amis ” occidentaux se montrent amnésiques pour les besoins de la cause, notamment pour leurs intérêts, les Africains et les Arabes brillent par leur incompétence et leur incohérence. Et pendant que les bombes pleuvent sur la Libye de Kadhafi, au Yemen et en Syrie, les insurgés tombent sous les balles des tenants du pouvoir. Kadhafi paie visiblement beaucoup plus par son indocilité à l’égard des maîtres du monde.

SOURCE:cameroonvoice

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La détention de Laurent Gbagbo n’est pas conforme au droit

Après le brouhaha de l’exaltation trépidante des uns et les protestations véhémentes des autres qui ont suivi l’arrestation et la détention de Monsieur Laurent Koudou Gbagbo, il y a lieu d’examiner les arguments mis en avant pour justifier, ou pour contester la déchéance du Chef de l’Etat en fonction en Côte d’Ivoire avant le 11 avril 2011.

Du strict point de vue du droit international, du droit africain et du droit ivoirien, les décisions d’attaquer, d’arrêter et de détenir M. Laurent Gbagbo posent plus de problèmes qu’elles n’en résolvent.

Pour tenter de se dégager de la gangue partisane qui expose à la légitimation des positions manichéennes que deux camps antagoniques promeuvent, il est nécessaire de s’abreuver aux meilleures des sources, c’est-à-dire aux textes internationaux, à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, qui garantissent la protection des droits fondamentaux, mais aussi à la Constitution de la Côte d’Ivoire du 1er août 2000 qui demeure, comme dans la plupart des Etats, la loi fondamentale qui régit le fonctionnement des pouvoirs publics dans ce pays.

Chacun connaît l’issue de l’élection présidentielle de décembre 2010 qui a vu MM. Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara revendiquer tous deux la victoire, et qui a donné lieu à une « querelle des investitures » ; M. Gbagbo a prêté serment devant le Conseil constitutionnel, tandis que M. Ouattara a cru devoir se livrer à un ersatz de « prestation de serment » par courrier , au demeurant non daté, adressé au Président du Conseil constitutionnel, transmis semble-t il par huissier, mais dont les constatations ne sont pas connues, sur son éventuelle réception et donner acte par le destinataire .

Cependant, M. Alassane Ouattara voudrait –il bafouer la légalité constitutionnelle de son pays qu’il ne s’y prendrait pas autrement !

En effet, que prévoit la Constitution sur ce point ? L’article 39 de la Constitution se lit ainsi : « Les pouvoirs du Président de la République en exercice expirent à la date de prise de fonction du Président élu, laquelle a lieu dès la prestation de serment. Dans les quarante-huit heures de la proclamation définitive des résultats, le Président de la République élu prête serment devant le Conseil constitutionnel réuni en audience solennelle. (…)

Ainsi, jusqu’à l’arrestation de M. Laurent Gbagbo le 11 avril 2011, la Constitution lui conférait la qualité de Président en exercice, en l’absence de prestation de serment de M. Alassane Ouattara, dans les formes solennelles qu’elle requiert.

Cette difficulté juridique rejaillit nécessairement sur la validité des actes que M. Ouattara entend poser en tant que Président de la République de Côte d’ivoire.

Est-on sûr par exemple qu’il a respecté l’article 55 de la Constitution qui prévoit que lors de son entrée en fonction le Président de la République est tenu de produire une déclaration authentique de son patrimoine devant la Cour des Comptes ?

De la légalité de l’aide française et onusienne aux FRCI

Cet imbroglio juridique pose aussi la question de la légalité de l’aide apportée aux rebelles des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, par l’Onuci et la force armée française « Licorne » pour procéder à l’arrestation, à la « mise à disposition » du Président déchu à M. Alassane Ouattara, et à sa détention depuis lors dans un lieu inconnu, justifiée officiellement par l’attente de l’ouverture d’une enquête judiciaire pour « atteinte à la sûreté de l’Etat ».

Cependant, le Président déchu, risque d’être difficile à juger au regard des faits ainsi reprochés, et peut devenir un prisonnier politique bien encombrant.

Car si la résolution 1975 du Conseil de sécurité de l’Onu du 30 mars 2011, demandait le départ de M. Laurent Gbagbo, elle n’a jamais prescrit l’usage de la force armée à cet effet.

Il semble établi que certains des éléments armés de M. Gbagbo ont entre autres méfaits, pris pour cible le quartier général de l’Onuci à l’hôtel Sebroko, par des tirs de mortiers et de roquettes, attaqué un entrepôt du Haut-commissariat aux réfugiés dans la ville de Guiglo, et commis l`injustifiable massacre des femmes manifestant pacifiquement à Abobo.

Il n’en demeure pas moins que l’Onuci, soutenue par la force armée Licorne, au regard du mandat délivré par la résolution 1975 du Conseil de sécurité, devait utiliser « toutes les mesures nécessaires » pour protéger les civils et empêcher l’utilisation d’armes lourdes, mais certainement pas prêter main forte aux rebelles en s’attaquant, au palais présidentiel et à la résidence de M. Laurent Gbagbo, habitée par plusieurs membres de famille, membres du gouvernement, et proches collaborateurs, dont d’ailleurs les forces de défense constituées de blindés et canons anti-aériens avaient déjà été détruites.

La situation reste explosive au regard des affrontements actuels à l’arme lourde qui opposent dans le quartier d’Abobo, avec de nouveaux risques collatéraux pour les civils, les forces armées composées d’anciens rebelles FRCI, fidèles à M. Ouattara, au « Commando invisible », milice qui avait pourtant combattu aux côtés des pro-Ouattara contre les forces de défense et de sécurité de M. Laurent Gbagbo, sans que ces armes ne soient neutralisées en application de la résolution 1975 du Conseil de sécurité de l’Onu…

S’agissant de la détention de M. Laurent Gbagbo, qui n’est visiblement pas la préoccupation des démocrates et défenseurs professionnels des droits de l’homme, encore très récemment si exigeants sur l’application du droit en faveur d’un des candidats, l’actuel pouvoir s’arroge des prérogatives exorbitantes, en l’absence de tout contrôle de juges, qui constitue dans les démocraties reconnues, une garantie fondamentale de la liberté individuelle, visant à éviter les dérapages, assurer le respect du droit à la sûreté, et des droits de la défense, même à ceux précisément qu’elles considèrent comme ses pires adversaires , sous peine d’encourir les mêmes griefs que ceux qu’elles leur reprochent.

L’arbitraire est la mère de tous les vices politiques, et le droit de ne pas être privé arbitrairement de sa liberté, constitue le premier droit de l’homme, à plus forte raison pour un dirigeant politique, supposé avoir perdu l’élection avec au moins 47 % des suffrages, qui représente ainsi près de la moitié des électeurs et dont il convient de rappeler, qu’il est membre de droit du Conseil constitutionnel…

La Déclaration universelle des droits de l’homme, la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, et la Constitution de Côte d’Ivoire prescrivent que nul ne peut être arrêté ou détenu arbitrairement et que toute déclaration de culpabilité doit être établie à la suite d’une procédure offrant à la personne mise en cause les garanties indispensables à sa défense.

En ce qui concerne l’éventuelle extradition de M. Gbagbo pour comparution devant la Cour pénale internationale, le Président reconnu élu par la communauté internationale, qui peut nourrir quelque crainte d’avoir à y répondre des massacres commis par ses propres troupes, notamment à Duékoué courant mars 2011, où plus de 300 personnes auraient été tuées, ne se risquera pas dans cette voie qui confine à la boîte de Pandore.

De plus, l’Onuci qui en principe devait se déployer sur l’ensemble du territoire de la Côte d’ivoire, n’est pas exempte de tout reproche, en se cantonnant dans quelques villes, laissant ainsi sans surveillance les rebelles des FRCI dont il était prévisible que les actions de représailles allaient nécessairement s’abattre sur les civils d’ethnies regardées comme des ennemis.

Il existe par ailleurs des obstacles liés au principe international de non extradition des nationaux, et à la non-ratification du statut de la Cour pénale internationale par la Côte d’Ivoire qui ne fait donc pas partie intégrante du droit interne de cet Etat.

Le Conseil constitutionnel peut-il revenir de manière exceptionnelle sur les résultats proclamés en faveur de M. Gbagbo en décembre 2010 et recevoir enfin le serment solennel du Président reconnu élu ?

C’est peut-être la seule solution pour retrouver la légitimité constitutionnelle qui fait défaut à M. Alassane Ouattara , lancer un signal fort de dialogue politique, apaiser les tensions en régularisant la situation de M. Laurent Gbagbo au regard des standards internationaux, et permettre la nomination d’un gouvernement qui représente de manière significative toutes le sensibilités politiques du pays.

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Enlevé et conduit au Golf hôtel, AFFI Nguessan livré à la bastonnade par Alassane Ouattara

Avec d’autres cadres, Pascal Affi N’guessan avait trouvé refuge à l’hôtel pergola, sous protection onusienne pour se soustraire aux brimades des troupes de Ouattara qui sévissent dans la capitale contre les proches du président Gbagbo. Finalement Alassane Ouattara a décidé que l’ancien premier ministre n’échappe pas à la loi de la bastonnade appliquée à tous les prisonniers du Golf y compris le Président GBAGBO et son épouse Simone.

 

Le monde entier a pu voir Michel, son fils, ensanglanté et jean Jacques Béchio, son conseiller spécial sous les coups de pied dans les couloirs de « l’Hôtel-palais ».Désiré Tagro lui y a laissé la vie ! Enlevé vendredi puis conduit au Golf Hôtel pour avoir accordé une interview à des médias, Affi N’guessan a été sévèrement passé à tabac.

 

Qu’est-ce qui peut bien expliquer une telle violence inhumaine contre les cadres d’un régime qui a laissé s’exprimer les libertés dans ce pays ? Alassane Ouattara et ses proches ont toujours paradé en Côte d’Ivoire sans contrainte malgré la rébellion qu’il a collée au dos des ivoiriens avec son cortège de malheur. Pendant ce temps les quotidiens qui le soutiennent ont continué de paraître et narguer les ivoiriens ! Il se permettait toutes les sorties dans les médias pour vilipender les autorités en place. Malgré tout cela, le président GBAGBO n’a jamais ménagé les actes de courtoisie à leur endroit : il a décidé qu’aucun ivoirien ne soit contraint à l’exil. Henri Konan Bédié a pu ainsi rentrer au pays après la réfection de sa résidence par l’Etat de Côte d’Ivoire.

 

Laurent Gbagbo les a même honorés jusqu’à leur rendre visite à domicile ! Moins d’un mois après sa prise du pouvoir par les armes, on peut constater que Ouattara a décidé de décapiter toute opposition en Côte d’Ivoire. Et Comme par enchantement, Paris, Washington et les médias internationaux sont devenus aphones sur ces graves violations de droits de l’homme ; eux qui tenaient la comptabilité des exactions et morts de la crise, et qui pondaient de façon quasi-quotidienne des communiqués sur la Côte d’Ivoire ! A l’évidence, après avoir déchiqueté le tissu social par les massacres à l’ouest et à Abidjan, Alassane compromet gravement la réconciliation nationale en soumettant les proches du président Gbagbo à ce traitement méprisant.

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C’est encore le « pauvre » contribuable ivoirien qui devra payer l’ardoise de la reconstruction de la Côte d’Ivoire

Alassane Ouattara – Nicolas Sarkozy – ONU: Avait-on besoin de ça en Cote d’Ivoire?

Alassane Ouattara – Nicolas Sarkozy – ONU: Avait-on besoin de ça en Cote d’Ivoire? A quel prix la reconstruction? Et les milliers de vies disparues? Afrique où est ton avenir ?

Alors qu’avec la chute de M. Laurant Gbagbo le 11 Avril 2011, on parle très hâtivement de la fin de la crise, un certain nombre de questions pour bien des observateurs méritent d’être posée: Avait-on besoin  de cette guerre pour résoudre ce problème post-électoral? Qui va payer pour la reconstruction de la Cote d’Ivoire ? Quel sort pour les familles des disparues ? L’Afrique a t-elle une place dans la forme actuelle de l’ONU ?

Avait-on besoin de cette guerre en CI pour résoudre ce conflit post-électoral ?

La crise Ivoirienne vient de démontrer une fois encore les appétits de la France et de la Communauté Internationale en Afrique. En la faveur de la crise de nombreuses discussions polarisantes se sont développées ça et là en Afrique et à travers le monde avec plus ou moins de fanatisme selon que l’on était en faveur d’un camp ou de l’autre. L’ONUCI qui avait une mission de certification des résultats des élections pour que les événements de 2000 et 2002 ne se reproduisent plus en CI a géré la crise de façon très partisane ce qui est le résultat que l’on connaît aujourd’hui. Pourquoi n’avoir pas envisagé en aucun moment le recomptage des voix dans la zone contestée comme ça avait été le cas aux USA en 2000 entre M. Georges Bush et M. Al Gore. Ceci aurait permis de prononcer un résultat acceptable qui s’imposerait à tous. Si les élections se sont bien déroulées  et que M. Alassane Ouattara a gagné, le recomptage sous la supervision de l’ONUCI aurait validé ce résultat et fait de lui un Président accepté de tous et imposerait à M. Gbagbo une autre place sans violence.

M. Choú représentant de l’ONUCI lors de ses multiples conférences de presse à l’ONU indiquait que même en considérant les fraudes au Nord, M. Ouattara était toujours vainqueur. En le disant, il reconnaissait qu’il y avait fraude et s’il y a eu fraude, il devrait avoir annulation ou recomptage dans la zone tout au moins contestée. Pourquoi n’avoir en aucun moment envisagé cette voie du moindre mal et de la réconciliation pacifique ? La réponse est toute simple : l’ONUCI a joué le jeu de M. Ouattara et de la France de M. Sarkozy qui en voulait personnellement au Président sortant. M. Sarkozy s’est à chaque fois comporté comme le vrai « Roi, King » de la Cote d’Ivoire et la communauté internationale a suivi. En d’autres termes le choix de l’Élysée est le choix de la raison pour l’Afrique francophone, peu importe ce que les uns et les autres pensent, peu importe ce qui peut arriver aux populations.

Qui va payer pour la reconstruction de la Cote d’Ivoire ?

L’ONUCI en privilégiant l’option militaire au coté de l’opération Licorne qui a pratiquement doublé ses effectifs de 900 à près de 1650 hommes a donné quitus à l’affrontement armé et la destruction de la Cote d’Ivoire. La France a directement pris part  à l’affrontement armé en détruisant toutes les bases militaires de M. L. Gbagbo et lorsque le terrain était nettoyé, les soldats du FRCI sont rentrés dans la résidence de Cocody pour extirper M. L. Gbagbo et sa famille. Ce faisant, l’Élysée a rapidement   décliné toute responsabilité directe de l’opération Licorne et donc de la France dans cette arrestation
La magie de l’image a fait cependant savoir aujourd’hui ce qui s’est en réalité passé. L’Élysée et l’ONUCI ayant accompli cette sale besogne, la question est aujourd’hui de savoir qui va payer pour la reconstruction de ce beau Pays détruit. Le commentaire de M. Christophe Barbier du 5 avril 2011 sur TF1 montre bien que la France en perte de vitesse économique est à la reconquête d’une  position plus importante dans le concert des Nations et elle utilise l’Afrique comme levier pour ce positionnement géostratégique et n’est par conséquent pas prête à payer pour les torts qu’elle a commis.

Au contraire elle demanderait plutôt à la nouvelle autorité ivoirienne de payer les factures avec majoration significative de leur intervention. Si la justice des faibles existait dans ce monde, la France et l’ONUCI ne payeraient-ils pas pour toutes les destructions qui ont eu lieu en Cote d’Ivoire ? La réalité est que c’est avec l’argent du contribuable ivoirien qu’il va encore falloir compter pour cela et on se retrouve encore face à une injustice économique pour le peuple ivoirien…

Quels sorts pour les familles des disparues ?

Les révélations d’Amnesty International du 16 Avril 2011 intitulées  » COTE D’IVOIRE : LES PHOTOS DE L’HORREUR ET LE CRI D’ALARME D’AMNESTY INTERNATIONAL !!!!  » montrent la façon déshumanisante dont les opérations se sont déroulées pendant la reddition et aussi à l’ouest de la CI.

Lorsqu’on regarde ces images macabres, déshonorantes et humiliantes, non seulement on se pose la question pendant tout ce temps, où est passé l’ONUCI qui affirmait devoir avoir la libre circulation ? Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) M. Luis Moreno-Ocampo a annoncé mardi 5 avril 2011 que « des pourparlers étaient en cours avec des pays d’Afrique de l’Ouest pour soumettre aux juges de la CPI des informations sur des atrocités commises en Côte d’Ivoire et permettre l’ouverture rapide d’une enquête sur ces violences ». A la vue de ces images, la question est maintenant de savoir qui sera traduit devant la CPI : l’ONUCI pour complicité tacite, M. Sarkozy pour son implication directe, M. Ouattara responsable du FRCI ou alors M. Gbagbo comme ça avait été révélé en mise en garde à plusieurs reprises ? Quel sort va être réservé aux familles des disparues qui ne demandaient que de vivre en paix dans leur Pays et qui ne sont responsables en rien de ce qui leur arrive ? Comment peut-on véritablement  parler de réconciliation lorsque l’on agit de la sorte ?
L’Afrique a t-elle une place dans la forme actuelle de l’ONU ?

Lorsqu’on regarde ce qui s’est passé ces derniers mois en CI, on se demande si ça vaut encore la peine à l’Afrique et aux Africains de continuer à appartenir à une organisation qui ne sert visiblement que l’intérêt des plus forts. Le temps n’est-il pas arrivé de faire une démission en bloc et de se consacrer au renforcement de l’Union Africaine qui elle aussi dans la forme actuelle ne fait pas la fierté des Africains. L’Afrique ne devrait réintégrer cette organisation que si à la suite des reformes tels que le suggèrent de plus en plus les laissés pour compte à travers le monde, il y aurait des garanties que ses intérêts seraient préservés dans la nouvelle organisation.

La CEDEAO pendant tout ce temps a joué le rôle de valet prêt à servir les intérêts du maître. Les Africains veulent voir des choses différentes au cours de ces 50 prochaines années car le peuple Africain a mûri de tout ce qu’il a subi pendant les différentes traites, la colonisation et la néo-colonisation. La politique Africaine doit suivre cette évolution de son peuple pour faire en sorte que l’Afrique s’impose elle aussi comme un continent respecté où ses fils s’épanouissent.

Quelles leçons à tirer pour le reste du Continent !!

Au cours de cette année il y aura encore des élections au Nigeria, au Tchad, en Tunisie, en Égypte, à Madagascar, au Cameroun, en RDC, au Sénégal et en 2012 au Zimbabwe, en Angola et au Mali. Les dirigeants et les leaders politiques Africains doivent tirer les leçons de ce qui se passe en ce moment en Cote d’Ivoire, mais aussi en Libye et dans les autres Pays du Maghreb. Les élections présidentielles doivent plutôt servir de levier de développement pour les Pays.

Elles doivent cesser dans l’ensemble du continent d’être l’occasion d’inciter des haines ethnico-tribales qu’on ne voit pour la plupart qu’en ces périodes électorales pour le compte des leaders politiques et non des peuples qui souffrent en fin de compte des combats entre éléphants. La roue du monde tourne et les Africains sont plus que jamais déterminés à travers le continent à prendre leur destin en main pour une Afrique nouvelle.

Vive une nouvelle ère en Afrique.

Adrien Djomo

Source : Camerounvoice/telediaspora.net

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METTEZ FIN AU GENOCIDE TRIBAL ET POLITIQUE QUI SE PASSE EN COTE D´IVOIRE !

Depuis que les soldats français ont capturés le président Gbagbo en passant par un souterrain qui relie l´Ambassade de France à la présidence ivoirienne, L´épuration ethnique a commencé en côte d´ivoire.

Les rebelles font la chasse à tout homme dans les grandes villes surtout à Abidjan. Dans les régions de l´ouest, les tribus autochtones ont fuis dans les forêts mais sont en danger face aux peuples venus du nord qui les y attendent pour les massacrer.

Le colon qui ayant atteint son but sinistre laisse non seulement le président Gbagbo aux mains de son ennemi, mais aussi tout son gouvernement et tous les peuples autochtones des régions du sud. Les génocides qui ont déjà commencés avec des exécutions sommaires des jeunes hommes par les rebelles n´intéressent plus la communauté internationale.

Et pourtant la France sait très bien ce qui va se passer maintenant dans ce pays. Au rwanda elle avait été à l´origine du génocide qui s’y est déroulé. Aujourd´hui elle sait très bien qu´un génocide aura lieu en côte d´ivoire car elle sait très bien que ce génocide a déjà commencé à Duekoué et à l´ouest de ce pays.

Mais personne n´en parle, les médias internationales qui ont tant supporté le coup d´état contre les institutions ivoiriennes ne s´intéressent plus à ce qui va arriver aux habitants de la ville d’Abidjan. Tout le monde va cautionner un génocide parce qu’on ne veut pas avoir supporté des tueurs ethniques. On ne veut pas avoir mis des monstres au pouvoir et on ne veut pas avoir créé un second Rwanda. C´est à cause justement de ce comportement et ce refus de culpabilité que le génocide ivoirien sera caché aux yeux du monde.

Si la France fuit ses responsabilités, il faut que l´Afrique prenne les siennes avant que devant nos yeux un nouveau génocide ait lieu sans que tout ait été fait pour l´arrêter. C´est maintenant qu´il faut contrôler les actes de vengeance des pros Ouattara. Car c´est maintenant qu´ils tuent en série en côte d´ivoire sous le fallacieux prétexte de vouloir désarmer les populations

Messieurs et mesdames ne dites pas que vous n´avez pas été avertis. Ces gens sont encore en vie. Mais dans une semaine des centaines et de milliers d´ivoiriens du sud seront massacrés si l´Afrique tourne son regard aussi comme les colons français et occidentaux.

L´Union africaine doit être sur place pour contrôler et protéger les ivoiriens du sud face aux actes de vengeance des rebelles du nord. Ceci est important pour éviter des milliers de morts silencieux dans les semaines et mois qui viennent.

Nous avons fait notre travail, nous vous avons avertis des massacres et de la chasse à l´homme qui ont lieux dans ce pays maintenant.

Camerounlink.net

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La Côte d’Ivoire paiera la note de la destruction de la Côte d’Ivoire par la France

La Côte d’Ivoire paiera la note de la destruction de la Côte d’Ivoire par la France (effort de guerre) et de la reconstruction du pays. La France est donc triplement gagnante puisqu’elle conserve aussi la main mise sur les matières premières du pays. On peut aussi ajouter le fait que la France a eu l’opportunité en live de tester ses dernières armes et stratégies de guerre. Quelle aubaine que d’avoir en des nègres de Côte d’Ivoire des cobayes gratuits qui ne comptent pas. A ne pas négliger: La France a eu l’opportunité de faire trembler tous ceux des Chefs d’Etats de son pré carré qui rêvaient de souveraineté. Comme quoi la guerre est un investissement rentable pour les vendeurs d’armes et les gendarmes du monde

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Après avoir installé le chaos en Côte d’Ivoire, La France recolonise le pays

C’est clair. La France a créé le chaos en Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, elle procède à sa recolonisation. Le Plateau, le Manhattan ivoirien, cité des affaires, n’est plus que l’ombre de lui-même. Vitrine de la Côte d’Ivoire, cette commune est plongée dans un désordre total duquel il lui sera difficile de se relever. Tout a été pillé par les hommes que la France y a déversés. Cette cité est aujourd’hui à l’image de Bouaké, Korhogo, Man… Des villes pillées, ruinées par la rébellion. Aucun magasin ni supermarché n’est épargné, encore moins les bureaux de l’administration. Tout a été emporté par les pillards que le camp Ouattara qualifie d’anonymes. Alors que c’est le fait de ses combattants qui nous ont habitués à de telles scènes. « C’est incroyable ! Ça, ça ne peut pas être le fait de jeunes ivoiriens. Ils aiment tellement leur pays qu’ils ne peuvent pas agir ainsi. C’est le fait de gens venus d’ailleurs, qui font en sorte que la Côte d’Ivoire plonge… », Accuse un jeune cadre du Trésor, en colère, dont le bureau n’est pas épargné tout comme le parlement. Si les pilleurs étaient des partisans du Président Laurent Gbagbo, pourquoi s’en prendraient-ils à l’Assemblée nationale majoritairement aux mains de Lmp ? A la vérité, la France vient de réaliser son rêve : mettre la Côte d’Ivoire à genou. Le pays s’est retourné à l’Etat sauvage. Plus aucune structure, police, – aucune gendarmerie et autres services-, de l’Etat ne fonctionne. Ce sont les combattants à la gâchette facile que la France y a déversés, qui font la loi. Gare à celui qui les défie. Il prendra une décharge de plomb qui le fera taire à jamais. « Ils ont exécuté un voisin du quartier qui a refusé de leur remettre sa voiture. A qui le tour demain ?», a expliqué un habitant d’Angré, la peur au ventre. Et conscient de cela, Alassane a renforcé la démarche colonisatrice de la France, en lui confiant, (à la Licorne et à l’Onuci) officiellement, la sécurité du Port autonome d’Abidjan et de points stratégiques comme l’Aéroport. Un port que Paris guettait depuis longtemps comme outil de recolonisation. Aberration que l’on n’a pas encore constatée dans des pays comme le Bénin et le Togo. En Côte d’Ivoire, la France se comporte en territoire conquis, comme à la « belle » époque coloniale. C’est elle qui fait désormais la loi en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi la Licorne peut se permettre d’aller combattre à Yopougon, avec chars et autres armes lourdes, à la place de la rébellion. Leur prétexte, désarmer les résistants pro-Gbagbo. Alors qu’au même moment, les soldats français tolèrent les atrocités commises par les bandes armées venues du Nord. « La France est venue bombarder des civiles ici à Yopougon. Nous ne savons à qui nous plaindre. C’est difficile. C’est comme si nous ne sommes plus des hommes », confie un habitant du sous quartier Koweït, théâtre des bombardements de l’armée française. Aujourd’hui, le peuple ivoirien élève la voix et confie son sort au Ciel. Puisque la France, dans sa volonté colonisatrice, s’adonne à tout, même au pire des exactions, comme au temps jadis.

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Après son putsch pour établir Ouattara au pouvoir La France a installé un climat de terreur en Côte d’Ivoire.

A Abidjan, tout comme dans les villes de l’intérieur où la France a déversé des bandes armées, les exactions se multiplient contre les populations civiles pro-Gbagbo. En tout cas, c’est un crime qui vous vaut directement la pendaison, comme au temps de la guillotine. K.B., un jeune de l’intérieur n’en revient pas. Il est traumatisé peut-être à vie pour avoir assisté, il y a une semaine, en directe à l’assassinat de son frère. Qu’est-ce que les rebelles lui reprochaient ?  Lisez plutôt : « Mon  frère en avait marre d’être enfermé dans la maison. Un matin, il est sorti avec un teeshirt à l’effigie du Président Gbagbo. Parce que pour lui, Alassane ayant pris le pouvoir, il n’y avait plus de problème. Chacun pouvait afficher son opinion. On l’en a dissuadé, mais il est resté ferme. Dès qu’il est sorti de la maison, il a été cueilli par des rebelles qui l’ont traîné chez lui, pour l’assassiner à bout portant devant même ses enfants », relate-t-il. C’est un cas parmi tant d’autres. Mme N. B. est quasiment dans le même cas. Fidèle à son église, elle a vécu l’horreur, l’inhumanité des hommes que la France protège en Côte d’Ivoire : « J’étais à un carrefour, non loin de chez nous. C’est là que j’ai été abordée par des rebelles qui ont tenté même de me draguer. J’ai eu le malheur de leur montrer mon mari et mon domicile. Et c’est cela qui a coûté la vie à mon mari. Le lendemain, ils sont revenus l’assassiner devant moi. Et j’ai reconnu ceux qui m’avaient draguée », explique la dame.  La peur au ventre, Mme N. B. est aujourd’hui recluse, par la volonté des hommes que la France protège en Côte d’Ivoire. Et souvent même, elle vit, enfermée, par peur. En un temps record, tout s’est écroulé autour d’elle. Et elle ne fait que couler des armes. Et comme elle, plusieurs milliers d’Ivoiriens vivent enfermés chez eux. Car les hommes à Alassane font la chasse à tous ceux qui se réclament de Gbagbo.  Ils mènent en plus un combat à fort relent ethnique, avec une épuration à visage découvert. N’Cho A., jeune étudiant relate le calvaire qu’il a vécu à Adjamé : « J’étais dans un gbaka et nous sommes arrivés à un poste de contrôle tenu par des rebelles. Après avoir contrôlé les pièces, ils m’ont demandé de descendre. Et il y avait sept autres personnes avec moi. Ils nous ont dit : c’est vous qui supportez Gbagbo, vous allez voir. Nous avons été mis à nu. On nous a fait subir toutes les humiliations. Nous avons été sauvés par une détonation d’arme lourde dans les environs.  Ils nous ont abandonnés là en courant dans tous les sens. On ne peut pas dire qu’ils fuyaient, mais ça avait tout l’air. » Aujourd’hui N’Cho en parle avec amertume. Il reconnait que la Côte d’Ivoire qui était bien partie malgré ses quelques problèmes, a fait un pas de plus 50 an en arrière. « On est retourné à l’Etat sauvage », déplore-t-il, le menton entre les mains.

SOURCE : telediaspora

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