Archives de avril 2011

Côte d’Ivoire : Du boulanger au boucher !

Le Président Laurent Gbagbo, sous prétexte qu´il ne tenait jamais parole, était surnommé par ses opposants politiques le « boulanger». Selon eux, comme le boulanger,

il roulait tout le monde dans la farine. Tout le monde en riait et le Président ne s´en offusquait d´ailleurs guère. Il disait avec une pointe d´humour ceci: «Pour que je roule mes opposants, il faut qu´ils soient eux-mêmes rouables ». Au temps du boulanger, la parole était libre et la pluralité de la presse et celle des partis politiques était une réalité.

Aucun emprisonnement de journaliste ou de leader politique pour ses opinions. En ce temps -lá, point d´épuration ethnique ou politique. Point de massacres, crimes, vols, viols. Au temps du boulanger, la Côte d´Ivoire vivait de ses propres ressources et tendait vers son indépendance économique et politique. Ce temps lá, c´était celui du boulanger.

Nous en étions lá, quand apparait, sur un char français, tel Zorro, Dramane le » boucher». Fusils en bandouliére, sabre et épée á la main. Il est accueilli par une flopée de dozos et autres danseurs de Djimbé. Comme un boucher, ses premiers actes ont été l´extermination des populations (Duekoué,Daloa,Gagnoa,Abidjan…) qu´il assimilait certainement à du bétail. Il s´adonna à une série d´épuration ethnique et politique. Gare à celui qui n´est pas du nord, du centre ou qui n´est pas rhdp. Tout responsable politique qui ose ouvrir la bouche est battu, assassiné et s´il est heureux, transporté dans le « goulag ».Le » boucher » décida ensuite de museler la presse qui n´est pas de son bord car la pensée doit être unique.

Des journalistes sont pourchassés, tués et des entreprises de presse détruites. Seuls ses griots ont droit à la parole pour chanter ses hauts faits de boucherie. Enfin, non content de la souveraineté de la Côte d´Ivoire, il la livra pieds et mains liés à la France qui le nomma « Boucher». Pour payer les fonctionnaires il emprunta ici et là avec la promesse de céder en échange quelques parts de nos juteux gisements de pétrole. Que dire de notre armée ? Désormais ce sont les dozos ,coxers et autres analphabètes paysans burkinabés et maliens qui en constituent la fine fleur. C´est cela le temps du boucher.

S´il est vrai que l´on apprécie le bonheur que lorsqu´on l´a perdu, je suis alors convaincu que les Ivoiriens ne mettront pas du temps à regretter le boulanger et à jeter à la poubelle, le boucher et sa viande humaine sanglante.

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Côte d’Ivoire: de la télévision à la trou-vision! Le triomphe de la manipulation des médias

C’est un euphémisme que de parler du pouvoir des médias, mais le conflit ivoirien a revelé autre chose: la manipulation de l’opinion par les médias et les politiques. Les derniers jours de Laurent Gbagbo au pouvoir ont été riches en la matière. Le ministre français des affaires étrangères détient la palme d’or. Il a été le premier à annoncer du haut de son rang et des sources politico-diplomatique de la réédition du Président Gbagbo et surtout de la défection de son ministre des affaires étrangères ainsi que du directeur du protocole d’état.

Aujourd’hui, plusieurs semaines après la chute du Président Laurent Gbagbo il nous est permis de dire: Ah sacré Juppé! Il n’est plus à un mensonge! Non seulement le ministre Alcide Djédjé ne s’est point rendu mais Gbagbo bien que prisonnier n’a toujours pas démissionné causant un véritable casse-tête chinois à tous les constitutionnalistes du monde.

Comment faire du premier ministre Ouattara un président? Si la vacance du pouvoir a été constaté il revient au président de l’assemblée nationale d’assurer l’intérim. Comment se faire installer par la Cour constitutionnelle qui l’a déclaré perdant sans que celle-ci modifie les résultats de la présidentielle ivoirienne?

Mais revenons à nos petits mensonges qui sont devenus un océan tout au long de ce conflit!

Alain Juppé toujours lui à l’Assemblée Nationale annonce avec une intensité draturgique la rédition de Gbagbo. Pour beaucoup Laurent Gbagbo est presque à genoux KO devant le premier et unique premier ministre de Félix Houphouët-Boigny. Le 20 h de France 2 dans la foulée va lui aussi clouer tous les télespectateurs dans leur canapé car dans une certitude indiscutable, il nous annonce que Laurent Gbagbo s’est enfin rendu et a demandé la protection des Nations Unies « selon un document interne de l’ONU dont Reuters a vu une copie »!

Manque de bol

Entre informateurs désinformant et désinformateurs informant, dans une interview téléphonique réalisée à Abidjan autour de 19h 30, diffusée par LCI Laurent Gbagbo annonce être toujours en poste et surtout refuse toujours de reconnaître la victoire de monsieur Alassane Ouattara. Pour peu que l’on soit intelligent on découvre que ni les pressions de Paris, ni les demandes et menaces des USA dont la gestion du dossier ivoirien est confié à Madame Suzanne RIZE la compagne de coeur du professeure Madox Toungara (ivoirienne pro-ouattara), Laurent Gbagbo accepte d’attendre dans le palais de la république que la France lance l’assaut finale. Tout ceci se déroule comme dans 24h top chrono le 5 avril 2011.

GBAGO est prisonnier et les morts tombent du ciel à Abidjan dans une trou-vision

Gbagbo a dit avec humanité et même un certain humaniste qu’il ne veut pas mourir et qu’il n’est pas un kamikaze. Il n’est non plus habité par un certain messianisme comme nous le font croire différents spécialistes invités sur les plateaux de télévisions transformées en trou-vision conditionnant les téléspectateurs.

Aujourd’hui nous savons que les forces spéciales françaises ont pris position dans la résidence de l’ambassadeur de France et que c’est par là qu’elles sont entrées dans la résidence du président pour le capturer et le remettre par la suite aux forces du premier ministre Alassane Dramane Ouattara. Le ministre Alcide Djé-djé est introuvable, sa secrétaire particulière a été violée et assassinée. Le ministre TAGRO est mort exécuté au sein de l’hotel du Golf résidence du premier ministre Ouattara. La liste est loin de se refermer!

Aucune de ses images n’est diffusée dans les trouvisions France24, LCI, ITELE, France 2, TF1 etc. Ces morts ne comptent pas parce que la vie qui les a habité durant leur parcours terrestre ne fait pas parti de la commune humanité.

La fin du bal macabre

Le journal la Croix dans sa parution du 28 avril 2011 publie un entretien avec le nouveau président ivoirien qui annonce avoir invité le Pape à son investiture! Il ne manquait plus que cela avec les religieuses catholiques violés, les prêtres promenés nus dans les rues de Daloa, Anyama, Khorogo! Le journal catholique de Paris vient lui aussi d’entrer dans le bal masqué de la trou-vision!

Vive l’information franco-française sur l’Afrique! silence passez, allez voir ailleurs, il ne se passe rien par ici.

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Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara : Goût du sang et malaise dans la civilisation !

Selon une opinion généralement admise par les Occidentaux le Président Gbagbo était le grand méchant loup ivoirien et le gentil démocrate devait être le sieur Alassane Ouattara. Pour cette raison, M. Ouattara a eu le soutien de l’ONU, de l’Armée Française (Force Licorne) et des combattants des Forces Nouvelles du nord de la Côte d’Ivoire. Ce qui devait arriver est arrivé le 11 avril et les Français ont offert le pouvoir politique à Dramane Ouattara.

Cependant, tout observateur avisé est en droit de se poser quelques questions de bon sens sur le dossier ivoirien :

– Comment se fait-il que Laurent Gbagbo tout Président qu’il était, n’ait jamais attenté à la vie de Guillaume Soro (Premier Ministre malgré son statut de rebelle) qui est officiellement la cheville ouvrière des tueries en Côte d’ivoire ? Pourquoi n’a-t-il pas fait assassiner Alassane Ouattara le père de la rébellion ? Par pure charité chrétienne ou par différence culturelle ?

– Alassane Ouattara ayant pris le pouvoir grâce à l’Armée Française et disposant de tous les soutiens internationaux imaginables, qu’est-ce qui explique cette folie meurtrière qui semble animer le nouvel « homme fort » d’Abidjan et ses sbires ? Quel que soient les crimes de IB Coulibaly, avait-il besoin de le tuer et d’exposer son corps dans cette forme de pornographie morbide qui semble être devenue la marque de fabrique des « vainqueurs » du 11 avril 2011 en Côte d’Ivoire ?

En tant qu’ancien journaliste en France (une profession abandonnée pour s’opposer au Système Bongo en décembre 2008), j’interpelle la conscience professionnelle des journalistes français : votre silence serait une forme de complicité ! Les tueries doivent s’arrêter en terre ivoirienne et c’est le devoir de la presse mondiale de le dire clairement.

L’erreur des Français à mon humble avis, est de ne pas comprendre que les 2/3 des Africains sont une génération postcoloniale qui aspire à d’autres mœurs que la guerre pour la guerre, la mort gratuite, les hyper-présidents, les massacres et cette gouvernance d’un autre âge. La culture de la violence pure et de la cruauté doivent interpeller chacun : Alassane Ouattara n’a-t-il pas bluffé le monde entier puisque vraisemblablement, il ne sait donner que la mort et dévore même ses propres enfants !

Bruno Ben MOUBAMBA

bruno@moubamba.com

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LISTE DES PERSONNALITES PLACEES EN « RESIDENCE SURVEILLEE » A LA PERGOLA PAR LES REBELLES DE OUATTARA

LISTE DES PERSONNALITES PLACEES EN « RESIDENCE SURVEILLEE » A LA

PERGOLA PAR LES REBELLES DE OUATTARA
Par Toussaint Alain, conseiller spéciale du président Gbagbo

– Premier Ministre Ake N’gbo Gilbert et famille (8 personnes)


– Ministre Amani N’guessan et famille (7 personnes)


– Ministre Alcide Djedje et famille (5 pers)


– Ministre Dano Djedje


– Ministre Kata Keke


– Ministre Ouegnin Georges Armand


– Ministre Daniel Boni Claverie


– Ministre Ettien Amoikon


– Ministre Adjobi Christine


– Ministre Desire Dallo et epouse


– Ministre Yanon Yapo


– Gouverneur Dakoury Philippe Henri


– Mme Sess Kouassi Hortense


– Mme Kili Angeline


– Mme Dedy Adele (maire d’issia)


– Mme Obodou Marcelline


– Honorable Marie Odette Lorougnon


– Honorable Sokoury Bohui Martin


– M. Koudou Simon et famille (6 pers)


– M. Maurice Lohourignon


– M. Franck Anderson Kouassi


– M. Gnahoua Zibrabi Norbert


– Mme Hue Lou Simone


– Mme Valerie Bahin


– M. Bohui Armand


– M. Gueze Germaine


– M. Sam l’Africain


– M. Kone Largaton


– Mme Boli Marie Claude


– Mme Kacou Rolande Agnes


– M. Kima Emile


– Mme Dorothee Diacoure


– Mlle Leba Chantal


– Mlle Yasmine N’guessan


– M. Gaudji Theophile


– Dir cab du Ministre Desire Dallo


– Conseiller du Pr charge du transport et famille (5 pers)

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Deux mois de salaires, une arnaque du camp ouattara! !

Le camp Ouattara a crié sur tous les toits qu’il paiera dès la fin de ce mois, deux mois de salaires aux ivoiriens. Ce qui fera un total de plus de 177 milliards de F.CFA

Les mois concernés sont: Mars et Avril 2011.

Il faut signaler qu’avec le gouvernement dirigé par le premier ministre Aké N’Gbo (sous le président Gbagbo), Il n’a jamais eu d’arriéré de salaire malgré la fermeture injustifiée des banques françaises.  Les virements du mois de Mars 2011 avaient été faits. Mais la guerre n’a pas permi aux agents et fonctionnaires de l’Etat de faire des retraits. Voici la raison des deux mois de salaires.

Deux mois en réalité qui, bien qu’annoncés, n’ont pas été payés.

Bien plus, sous le prétexte de frais bancaires à payer et certains impôts injustifiés, Alassane Ouattara a payer à de nombreux agents et fonctionnaires de l’Etat moins d’un mois.

Voici une preuve parmi tant d’autres qui montre qu’en réalité les ivoiriens ont été victimes d’une arnaque de la part du gouvernement illégal de Ouattara.

Ici, vous avez le bulletin de paie d’un instituteur qui a failli devenir fou hier ici à Abengourou, nous rapporte un témoin:

CREDIT:

0001C: Virement salaire mars 2011: 154,235 FCFA

0002C: Virement salaire avril 2011: 154,235 FCFA

TOTAL CREDIT: 308,470 FCFA

**Fin CREDIT***

DEBIT:

0001D: Agios fin février 2011: 5,000 FCFA

0002D: Agios fin mars 2011: 5,000 FCFA

0002D: Agios fin avril 2011: 5,000 FCFA

0002E: Paiement remboursement prêt février 2011: 54,300 FCA

0002F: Paiement remboursement prêt février 2011: 54,300 FCA

0002G: Paiement remboursement prêt février 2011: 54,300 FCA

0002H: Frais pour découvert bancaire février 2011: 4,600 FCA

0002I: Recouvrement découvert bancaire février 2011: 35,000 FCA

0002J: Paiement anniversaire de carte magnétique GAB: 5,000 FCA

TOTAL DEBIT: 222,500 FCFA

**Fin DEBIT***

SOLDE EN VOTRE FAVEUR (Sauf erreur ou omission de notre part)

SOLDE: 85,970 FCFA

Comme vous pouvez le constater, il obtient 85, 970 F.CFA qui ne vaut pas même pas un mois de salaire.

Et ils sont légions dans ce cas.

Contrairement à ce que nous montre la très propagande télévision pro-Ouattara (TCI), le mécontentement au niveau des agents et fonctionnaires de l’Etat ne fait que monter.

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Ils ont la mémoire courte, ces Occidentaux !

On peut aimer Kadhafi ou non. Mais l’interventionnisme guerrier des Occidentaux qui veulent instaurer la démocratie en Lybie sous une pluie de bombes est plus détestable. Criminel même. La Lybie est-il le seul pays africain à la tête duquel trône un dictateur indéboulonnable par la voie des urnes ?  Encore que Kadhafi ne fait pas semblant. Pas d’élection en Libye.

Comme ses autres pairs, il a sorti sa puissante armada pour mater ses compatriotes qui ont hâtivement cru que la révolution, mieux l’insurrection était contagieuse. Et comme ce qui est arrivé en Tunisie et en Egypte voisines ne s’est pas réalisé en Lybie, les vainqueurs de la Deuxième Guerre mondiale, moins la Russie , ont pensé qu’avec leurs bombardiers, ils pouvaient en finir avec le “ guide ” et lui substituer un homme de paille. Cette aventure guerrière dure depuis des semaines, des mois déjà.

Ne s’achemine-t-on pas vers un remake de la déroute américaine à la Baie des cochons, au Vietnam, en Somalie, en Iran ? De la débâcle française en Indochine et sur tous les autres fronts d’où les soldats de l’Hexagone sont rentrés, couverts d’ecchymoses, estropiés, pour ceux qui ont eu la chance de ne pas payer de leurs vies le bellicisme de leur pays ? Décidément, ils ont la mémoire courte, ces Occidentaux.

Ils n’arrivent pourtant pas, depuis des années à se tirer des bourbiers irakien, afghan, pakistanais dans lesquels ils pataugent sans gloire. Les “ pompiers ” occidentaux réussissent la plupart du temps comme de nos jours en Libye à s’attirer plutôt les foudres de leurs “ protégés ” qui jugent au fil des jours “ trop douces ” les méthodes de l’Otan à l’égard d’un Kadhafi aujourd’hui plus que jamais décidé, selon un confrère burkinabé du Journal du jeudi, à prolonger son bail comme “ guide ” incontesté de la Jamahiriya arabe socialiste. Le livre vert dans une main, le kalach dans l’autre, le roi “ des rois traditionnels d’Afrique ”, chantre infatigable de l’unité africaine et architecte déterminé des Etats-Unis d’Afrique, le bon vieux Mouammar, fort de ses 42 années de règne sans partage, plie mais ne rompt pas. Et la situation s’enlise, jetant la révolution que l’on pensait  éclair dans une grosse impasse aux mille inconnues.

Dans cette incertitude, Alain Juppé, le très actif ministre des Affaires de Sarko, ne cache pas sa perplexité. “ Il faut que l’Otan joue pleinement son rôle ”, clame-t-il avant de regretter qu’elle ne le fait “ pas suffisamment ”. Déclaration faite sur France Info. Au surplus, le bouillonnant remplaçant de Michèle  Aliot-Marie, qui surveille aussi les fers qu’il a mis à chauffer sur les fourneaux ivoirien et afghan, demande à l’Otan de …détruire “ les armes lourdes qui bombardent la ville de Misrata ”.

Du déjà entendu de la bouche de son homologue britannique William Hague, qui réitère toutefois la nécessité du départ de Mouammar Kadhafi, dans le cadre d’un règlement politique du conflit avec les insurgés. “ Beaucoup de choses ont été faites en Libye, mais clairement, il faut en faire davantage ”, a martelé le chef de la diplomatie britannique.

Le départ de Kadhafi, c’est le seul son qui sort du sifflet de la rébellion, mal organisée, pas équipée, qui tient difficilement ses positions face à la force de feu des partisans du guide libyen. Nonobstant, les insurgés refusent catégoriquement toute négociation, en vue d’une solution diplomatique et/ou politique, qui n’écarterait pas ipso facto que l’homme du livre vert plie sa tente. Ils ont en effet rejeté à Benghazi le cessez-le feu proposé par l’Union africaine (Ua). Un plan accepté la veille par Kadhafi, et qui proposait “ la cessation immédiatement des hostilités, un acheminement de l’aide humanitaire et le lancement d’un dialogue en vue d’une transition ”.

Au vu des dramatiques expériences rappelées plus haut, on aurait pu faire l’économie de ce nouveau gâchis si, l’Afrique n’avait pas été exclue d’un débat qui, aux dires de l’historienne malienne Adama Ba Konaré, aurait dû être prioritairement le sien, encore que c’est un pays arabe qu’on livre aux Occidentaux, en utilisant d’autres pays arabes.

Et Mme Konaré de constater que “ (…) La Libye est sous les feux de forces étrangères en quête de gloriole personnelle et de défense de leurs propres intérêts. De quelle légitimité politique, de quelle crédibilité morale ces puissances qui ne tiennent pas leurs engagements, qui affament les peuples, pillent les ressources des pays peuvent-elles se prévaloir ?

Le pétrole et le gaz libyens sont-ils absents de leurs motivations ?

Ne veut-on pas régler aussi son compte à Kadhafi pour des marchés non tenus, et pour avoir exigé un dédommagement au titre de la colonisation à l’Italie, l’ancienne puissance coloniale ?

“ Qui ne se souvient de leurs embrassades  avec ceux qui sont tombés, Ben Ali et Moubarak ? Qui a déroulé le tapis rouge à Kadhafi dans sa capitale ? Qui lui a proposé des armes sophistiquées ? Dans quelles banques sont déposés ses fonds ?

“ Africains, la partition de la Libye est en marche. A qui le tour demain ?

“ Malgré ses méthodes souvent étranges, le caractère contestable de ses théories, Kadhafi n’aura-t-il pas été l’un des chantres de l’unité africaine ? ”

De son côté, l’ancien président français de Médecins sans frontières, Rony Brauman d’exprimer sa déception en ces termes : “ (…) Je ne crois pas aux vertus de bombardements aériens pour installer la démocratie ou “ pacifier ” un pays. “Protéger les populations ” signifie, en pratique, chasser Kadhafi et le remplacer par un Karzaï local et l’on va au bout de la logique. “ Une opération aérienne n’a jamais permis de remporter une guerre . “ (…) Ce qui me gêne dans cette opération, c’est qu’on prétend installer la démocratie et un Etat de droit avec des bombardiers (…) ; à chaque fois qu’on a essayé de le faire, non seulement on a échoué, mais le remède qu ‘on prétend apporter était pire que le mal. “ (…) A quel moment on va pouvoir dire “ mission accomplie ” ?

“ (…) On ne va pas faire la révolution à la place des autres ”.

Mais si nos “ amis ” occidentaux se montrent amnésiques pour les besoins de la cause, notamment pour leurs intérêts, les Africains et les Arabes brillent par leur incompétence et leur incohérence. Et pendant que les bombes pleuvent sur la Libye de Kadhafi, au Yemen et en Syrie, les insurgés tombent sous les balles des tenants du pouvoir. Kadhafi paie visiblement beaucoup plus par son indocilité à l’égard des maîtres du monde.

SOURCE:cameroonvoice

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Pacification du district d’Abidjan : Le Gal Mangou rencontre les Miliciens Pro-Gbagbo

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Elders : Desmond Tutu et Kofi Annan en Côte d’Ivoire pour prêcher la réconciliation

L’ancien secrétaire général de l’ONU Kofi Annan et l’archevêque sud-africain Desmond Tutu se rendent à Abidjan les 1er et 2 mai. Objectif : favoriser la paix et la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire.

Les « Elders » sont à Abidjan dimanche 1er et lundi 2 mai, lors d’une mission visant à prôner l’apaisement, le dialogue et la réconciliation nationale en Côte d’ivoire. La délégation sera menée par l’ancien secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan,  accompagné du président des Elders, l’archevêque sud-africain Desmond Tutu, et de l’ancienne présidente d’Irlande Mary Robinson.

Pendant leur séjour, les « Elders » rencontreront le président Alassane Ouattara, des représentants du nouveau gouvernement, des dirigeants de partis politiques et des membres d’organisations de la société civile, ainsi que des représentants de l’ONU, d’autres organisations et de la communauté diplomatique à Abidjan.

« Vivre ensemble »

« Même si un transfert des pouvoirs a enfin eu lieu et que les résultats de l’élection ont finalement été respectés, la situation reste fragile », dit Kofi Annan. « Il n’y a qu’une seule Côte d’Ivoire et les dirigeants comme le peuple doivent le comprendre. Ils n’ont pas d’autre choix que de se réconcilier, guérir et vivre ensemble », ajoute-t-il.

Un avis partagé par Desmond Tutu. «  Nos cœurs sont avec le peuple ivoirien. Nous espérons qu’en rencontrant et en écoutant la population et ses dirigeants, nous pourrons contribuer à encourager le processus de guérison. Les Ivoiriens devront trouver leur propre manière de le faire, et cela prendra du temps. Trouver une voie vers la réconciliation nécessite patience et courage, mais j’ai l’espoir que le pays et son peuple trouvent un moyen d’avancer ensemble. »

source: jeune afrique

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Voici les nouvelles de Yopougon de ce jour !

Aujourd’hui dans la commune devenue célèbre de yopougon, on observait un mouvement de chars, de blindé et de 4×4, tous montés par les soldats français, de l’onuci et des frci (forces pro-ouattara). Direction le commisariat du 16ème arrondissement. Dans ce convoi, il y avait le général Mangou philippe, chef d’Etat-major de l’armée nationale sous le président Laurent Gbagbo, nous rapporte un témoin sur place.

L’objectif de ce déplacement, rencontré les jeunes combattants de la commune de yopougon restés fidèles au président Laurent Gbagbo. Maguy le Tocard était aussi présent.

Les discussions ont porté essentiellement sur l’arrêt des hostilités. Ce que les représentants des forces restées fidèles au président Gbagbo ne rejettent pas.

Guy Gbetri, un des responsables des combattants de Yopougon est allé dans ce sens en exigeant l’arrêt des exactions dont sont victimes les partisants du président Gbagbo: « Nous demandons la cessation immédiate des descentes musclées dans les domiciles des partisans de Laurent Gbagbo et que nos leaders puissent rentrer en Côte d`Ivoire ». Parmi ces leaders on peut citer le ministre Blé Goudé.

En guise de bonne foi, ils ont remis 15 kalach et ont abandonné leur position de sicogi pour voir si les exactions vont ou non continuer.

Cependant, contrairement à ce que semble véhiculer la presse pro-ouattara, ni azito, ni la BAE, ni la gendarmerie, ni Locodjro ne sont tombés aux mains des frci.

Il faut signaler qu’à cette rencontre tous les responsables des combattants de yopougon n’étaient pas présents. Ce qui signifie ceux qui y étaient ne parlaient pas au nom de tous.

La preuve, quelques tirs lointains vont interrompre la réunion.

Et à bonne distance du cordon de sécurité des FRCI, plusieurs jeunes dansaient et chantaient « respectez le pouvoir de Gbagbo », en guise de provocation.

A l`écart, un résident de Yopougon s`en est pris aux forces rebelles de ouattara, aux uniformes
dépareillés.
« Vous avez vu à quoi ressemblent ces gens ? Comment peut-on avoir confiance
en eux ? On veut des policiers et des militaires avec un niveau d`étude, une
formation, pas des sauvages en sandales, avec des colliers de coquillages et
qui ne savent pas s`exprimer », dénonçait-il.

Au vu de ce qui s’est passé, on peut dire que la population de yopougon soutient ces vaillants soldats restés fidèles à Gbagbo et elle ne sent nullement en danger avec eux. Elle craint plutôt l’arrivée des forces rebelles et génocidaires de Ouattara dont la plupart des soldats sont sans aucun niveau.

SOURCE : cotedivoire-lavraie

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Expédition de pacification à Yopougon – Le regard méprisant du régime Ouattara

Dans sa logique militaire d’installation par la force armée, le régime Ouattara a décidé de pacifier par la force la commune de Yopougon, à Abidjan. Une commune regardée comme le bastion du Front populaire ivoirien de Laurent Gbagbo, le quartier des jeunes patriotes, la base des miliciens pro-Gbagbo et le siège des ethnies de l’Ouest qu’on dit favorables au Président renversé par la France le 11 avril 2011, à la suite d’un coup d’Etat. Dans leur acharnement à déloger les miliciens pro-Gbagbo, d’après leurs propres termes, des bandes de rebelles ont initiés depuis plusieurs semaines, des expéditions punitives dans les quartiers comme Niangon, Sideci, Maroc, Nouveau quartier et Sicogi. Mais toutes leurs tentatives se sont soldées par des échecs, si bien que, de guerre lasse, les rebelles en mission ont avoué leur incapacité à leur chef tout en recommandant la négociation plutôt que la force. Mais la France qui n’entendait pas la chose de cette oreille, y a dépêché des chars de la Licorne qui ont bombardé pendant plusieurs jours les habitations et fait plusieurs dizaines de morts civiles, des innocents tués par des obus tirés sans discernement. Des victimes qu’on a cachées à l’opinion internationale la semaine dernière. En fait, cette attitude résulte du mépris  du régime Ouattara à l’égard des partisans de Gbagbo et des groupes d’auto-défense qui se sont constitués pour se préserver des exactions commises chaque jour par les rebelles. En effet, dans le camp Ouattara, on estime qu’il faut « pacifier » les quartiers censés être des bastions de Laurent Gbagbo en écrasant les miliciens comme de la vermine, comme des « cafards ». La rébellion qui a installé l’anarchie et l’instabilité en Côte d’Ivoire, a du mal à admettre que les groupes d’auto-défense soient une force représentative dont il faut tenir compte dans le cadre du règlement de la crise armée. Pour les va-en-guerre de Ouattara, il n’est pas question d’une approche négociée dans la discussion. Qui,  pour le régime Ouattara, représente une zone d’insécurité du fait des milices. Ce qui est totalement faux. La vérité est que les combats qui ont lieu et l’exode des populations qui s’en suit, sont le fait du traumatisme des populations après les descentes punitives des rebelles dans certains quartiers où, le plus souvent, aucun milicien en arme n’est visible. Les groupes d’auto-défense s’étant retranchés dans leurs camps, après avoir déposé les armes à l’appel du Président Gbagbo. Par ailleurs, le camp Ouattara ne supporte pas l’idée que la majorité de la population de Yopougon soit acquise à la cause de Laurent Gbagbo. Dont elle demande la libération dans son combat pour la souveraineté de la Côte d’Ivoire. En fait, la surenchère qui est faite autour de la nécessité de pacifier Yopougon n’est que l’expression du mépris du régime Ouattara à l’égard des partisans de Laurent Gbagbo.

Yves Sésame  In le temps

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