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SCANDALE A LA MISSION DE COTE D’IVOIRE A L’ONU: L’AMBASSADEUR YOUSSOUFFOU BAMBA VEND LES BIENS DE LÉTAT

“Pour ceux qui connaissent l’ homme, la nouvelle ne va pas surprendre. S.E.M. YOUSSOUF BAMBA JOSEPH est un habitué de ces genres de scandales”. C’est par ces mots que, un haut responsable de l’administration ivoirienne venu de Londres et de passage à New York s’est confié hier à son hôtel à TWN lorsque nous lui avons donné les informations récurrentes et de sources sûres qui circulent ces derniers temps dans toute la ville. De la bouche de ce haut cadre, Mr JOSEPH a liquidé toutes les voitures des ambassades où il était avant d’attérir à New York. Même les salaires et l’argent destinés aux loyers des diplomates ont été détournés par cet homme à qui OUATTARA vient de confier ce prestigieux poste de la diplomatie ivoirienne aux Nations Unies. Ses créanciers seraient même en train de frapper à toutes les portes pour lever son immunité afin de le trimballer devant la justice Londonnienne.

A New York en tout cas, YOUSSOUFFOU BAMBA ne semble pas avoir abandonné sa façon de gérer les biens qui ne lui sont pourtant pas personnels. Ne dit on pas l’habitude est une seconde nature et que le chien ne change jamais sa manière de s’asseoir ? Un coup d’oeil rapide sur le patrimoine de l’Etat ivoirien lui permet de se rendre compte qu’il ya de quoi à se mettre sous la dent ici, loin des yeux et des oreilles du tout nouveau Président ivoirien plus préoccupé pour l’instant à faire accepter par le peuple de Côte d’Ivoire ce pouvoir à lui offert par des forces étrangères .

Le premier patrimoine de l’Etat qui va assouvir les appetits commerciaux de BAMBA est le parc auto. Une dizaine de voitures nous apprend on, ont été liquidées à vil prix le mois dernier par celui là même qui déclarait dans le journal “l’Inter” du 9 Mai dernier que son “rôle en tant qu’ambassadeur est d’accroitre le patrimoine de l’Etat et non l’appauvrir” . Toutes ces voitures vendues étaient en bon état et aucune dépense supplémentaire ne s’effectuait d’ailleurs sur elles. A combien ont elles été vendues? Où est passé l’argent reçu de cette opération? Les ivoiriens de New York espèrent vivement que, un audit beaucoup plus sérieux du ministère des finances contribuera à la vérité. Bien sur, ce n’est pas celui ordonné et effectué par Bamba lui même que les contribuables ivoiriens attendent.

Après cette opération digne d’un grand “cars dealer”, Mr YOUSOUFFOU met le cap sur le patrimoine immobilier de l’Etat de Côte d’Ivoire à New York: L’ancien batiment abritant la réprésentation diplomatique avait été ravagé par les feux et a dû être vendu par l’ex ambassadeur sous les regards du ministère des finances. La somme d’argent collectée servira à l’achat de 15 appartements pour loger gratuitement les diplomates; “Une oeuvre d’une grande utilité” comme nous ont d’ailleurs confié plusieurs diplomates ivoiriens en poste à la Mission. Mais dès sa prise de fonction le 3 Janvier dernier, Youssouf Bamba, en plus de la résidence officielle, s’octroie lui même 2 appartements et fait occuper 8 par les diplomates sans salaires qui s’étaient tous retrouvés devant les tribunaux américains pour loyers impayés. Entre temps, il trouve un moyen pour contourner la représentante du trésor qui est supposée suivre toutes les entrées et sorties financières de la Mission dont le compte bancaire, précédemment dans une banque à New York est désormais délocalisé à Washington DC, à 5 heures de route. Ce compte est désormais géré par Youssouf BAMBA seul, contrairement à l’ancien procédé qui exigeait la signature du payeur en plus de celle de l’ambassadeur. Taxée d’être trop intrangisante, Mme le payeur sera sommée de vider les lieux par le nouvel homme fort qui le lui signifie d’ailleurs à une réunion du personnel. Ainsi BAMBA peut donc jongler seul avec les revenues du reste des logements qu’il est sous le point de vendre. Il aurait d’ailleurs changé tous les documents relatifs à ces maisons en se faisant passer pour le propriétaire, le seul ayant donc le droit de les revendre. Dans sa réponse au confrère ivoirien “l’Inter”, Youssouffou n’a pas nié le fait qu’il cherche effectivement à manipuler de gros sous que rapportera la vente de ces logements: “Nous allons racheter l’imeuble vendu par nos prédecesseurs, c’est un batiment historique, tous les ambassadeurs sont passés par là. Donc on ne pouvait pas le vendre ”. Vous avez bien compris ! comme tous les ambassadeurs sont passés par là, on ne pouvait pas le vendre même s’il a été ravagé par les feux. Mais, qui a dit à YOUSSOUFFOU que le nouveau propriétaire de cet immeuble est en train de le revendre pour que lui (YOUSSOUFFOU) le rachète? A New York, beaucoup d’Ivoiriens estiment que c’est juste une distraction pour justifier non seulement la vente de ces maisons mais aussi pour dire ce qu’il a fait de l’argent reçu.

Ce n’est pas tout: Les 50% du 5ème étage du bâtiment qui abrite la Mission, entièrement acquis par la Cote d’Ivoire sous Alcide Djédjé seront bientot loués à des particuliers. C’est une question de jours. Pour ce faire , il a décidé de licencier définitivement tous ceux qu’on taxe là-bàs de pro-GBAGBO et dont la période initiale de chômage technique de 2 mois vient d’ailleurs d’être prorogée d’un mois supplémentaire pour “difficultés financières” ( ? ) alors qu’en leur absence, de nouveaux récrutements se font. Ne nous demandez pas comment seront gérés les revenus engrangés par la location de ces bureaux. Yousouffou trouve t-il ainsi un moyen d’assurer sa retraite dans 3 petites années ?

OUATTARA va t-il arrêter ici et maintenant cette vaste opération de magouille et d’escroquerie que tout le monde suit à New York avec attention? Vente de maisons, vente de voitures, achat d’immeubles, location de bureau, c’est beaucoup trop pour un diplomate qui n’est pas un homme d’affaires…non ?

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Visite officielle: les sénégalais digne boycotte Ouattara à Dakar

Les nombreux appels à la mobilisation lancés depuis l’annonce de la visite de Ouattara n’ont servi à rien : les libéraux sont restés cloîtrés chez eux. Très peu de militants ont répondu à l’invité du Sénégalais. Les militants libéraux, pourtant prompts à saisir la moindre occasion pour faire une démonstration de force et montrer qu’ils sont toujours majoritaires, ont cette fois-ci fait faux-bond à leur leader. Un leader, qui on le sait, aime les bains de foule, surtout quand il reçoit ses hôtes. Hélas, Wade n’a pas eu cette occasion hier à l’aéroport Léopold Senghor. La faute à ses militants. Son test de popularité a foiré. Wade, faut-il le rappeler, est fasciné par les foules. Aïda Mbodj en sait quelque chose. Sa forte mobilisation lors de la visite de Wade à l’université de Bambey lui a valu un poste de ministre, d’Etat, s’il vous plaît.

Cette faible mobilisation sonne ainsi comme un camouflet, un désaveu pour le Pds et son chef qui voulaient réserver un accueil populaire à Ado. La cherté de la vie et les délestages intempestifs d’électricité sont, peut-être, passés par là.

En tous les cas, cette faible mobilisation des militants libéraux devrait inquiéter au plus haut point le chef. En effet, nous sommes sur la dernière ligne droite avant l’élection présidentielle, qui se tiendra dans dix mois. Donc une forte mobilisation serait un bon signe. Un signe qui devait conforter Wade dans l’idée que son parti est encore majoritaire. Et que les dernières élections locales qui ont vu l’opposition gagner les principales villes n’ont été qu’un accident de l’histoire politique du Sénégal.

Par ailleurs, cette faible mobilisation donne du grain à moudre à l’opposition qui ne cesse de se délecter de l’impopularité grandissante du président de la République. Les militants libéraux sont-ils devenus sourds aux appels de leur leader ? Voilà une question qui doit tarauder Farba Senghor et le pape du Sopi, candidat à sa propre succession.

SOURCE: Cameroonvoice

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Les vraies raisons de la guerre en Lybie : Voici pourquoi l’Occident veut tuer Kadhafi

1-Premier satellite Africain RASCOM 1

C’est la Libye de Kadhafi qui offre à toute l’Afrique sa première vraie révolution des temps modernes : assurer la couverture universelle du continent pour la téléphonie, la télévision, la radiodiffusion et de multiples autres applications telles que la télémédecine et l’enseignement à distance ; pour la

première fois, une connexion à bas coût devient  disponible sur tout le continent, jusque dans les zones rurales grâce au système par pont radio WMAX.

L’histoire démarre en 1992 lorsque 45 pays africains créent la société RASCOM pour disposer d’un satellite africain et faire chuter les coûts de communication sur le continent. Téléphoner de et vers l’Afrique est alors le tarif le plus cher au monde, parce qu’il y avait un impôt de 500 millions de dollars que l’Europe encaissait par an sur les conversations téléphoniques même à l’intérieur du même pays africain, pour le transit des voix sur les satellites européens comme Intelsat. Un satellite africain coûtait juste 400 millions de dollars payable une seule fois et ne plus payer les 500 millions de location par an. Quel banquier ne financerait pas un tel projet ? Mais l’équation la plus difficile à résoudre était : comment l’esclave peut-il s’affranchir de l’exploitation servile de son maître en sollicitant l’aide de ce dernier pour y parvenir ? Ainsi, la Banque Mondiale , le FMI, les USA, l’Union Européenne ont fait miroiter inutilement ces pays pendant 14 ans.

C’est en 2006 que Kadhafi met fin au supplice de l’inutile mendicité aux prétendus bienfaiteurs occidentaux pratiquant  des prêts à un taux usuraire; le guide Libyen a ainsi mis sur la table 300 millions de dollars, La Banque Africaine de Développement a mis 50 millions, la Banque Ouest Africaine de Développement, 27 millions  et c’est ainsi que l’Afrique a depuis le 26 décembre 2007 le tout premier satellite de  communication de son histoire. Dans la foulée, la Chine et la Russie s’y sont mises, cette fois en cédant leur technologie et ont permis le lancement de nouveaux satellites, Sud-Africain, Nigérian, Angolais, Algérien et même un deuxième satellite africain est lancé en juillet 2010. Et on attend pour 2020, le tout premier satellite technologiquement 100% africain et construit sur le sol africain, notamment en Algérie. Ce satellite

est prévu pour concurrencer les meilleurs du monde, mais à un coût 10 fois inférieur, un vrai défi.

Voilà comment un simple geste symbolique de 300 petits millions peut changer la vie de tout un continent. La Libye de Kadhafi a fait perdre à l’Occident, pas seulement 500 millions de dollars par an mais les  milliards de dollars de dettes et d’intérêts que cette même dette permettait de générer à l’infini et de

façon exponentielle, contribuant ainsi à entretenir le système occulte pour dépouiller l’Afrique.

2. Fonds Monétaire Africain, Banque Centrale Africaine, Banque Africaine des Investissements

Les 30 milliards de dollars saisis par M. Obama appartiennent à la Banque Centrale Libyenne   et prévu pour la contribution libyenne à la finalisation de la fédération africaine à travers 3 projets phare :

– la Banque Africaine d’Investissement à Syrte en Libye,

– la création dès ce 2011 du Fonds Monétaire Africain avec un capital de 42 milliards de dollars avec Yaoundé pour siège,

– la Banque Centrale Africaine avec le siège à Abuja au Nigeria dont la première émission de la monnaie africaine signera la fin du Franc CFA grâce auquel Paris a la main mise sur certains pays africains depuis 50 ans.

On comprend dès lors et encore une fois la rage de Paris contre Kadhafi. Le Fonds Monétaire Africain doit remplacer en tout et pour tout les activités sur le sol africain du Fonds Monétaire International qui avec seulement 25 milliards de dollars de capital a pu mettre à genoux tout un continent avec des privatisations discutables, comme le fait d’obliger les pays africains à passer d’un monopole publique vers un monopole privé. Ce sont les mêmes pays occidentaux qui ont frappés à la porte pour être eux aussi membres du Fonds

Monétaire africain et c’est à l’unanimité que le 16-17 décembre 2010 à Yaoundé les Africains ont repoussé cette convoitise, instituant que seuls les pays africains seront membres de ce FMA.

Il est donc évident qu’après la Libye la coalition occidentale déclarera sa prochaine guerre à l’Algérie, parce qu’en plus de ses ressources énergétiques énormes, ce pays a une réserve monétaire de 150 milliards d’Euros. Ce qui devient la convoitise de tous les pays qui bombardent la Libye et qui ont tous quelque chose en commun, ils sont tous financièrement en quasi faillite, les USA à eux seuls ont 14.000 Milliards de dollars de dettes,  La France, la Grande Bretagne et l’Italie ont chacun environ 2.000 milliards de dettes publiques alors que les 46 pays d’Afrique Noire ont au total moins de 400 milliards de dollars de dettes publiques.  Créer des fausses guerres en Afrique dans l’espoir de trouver de l’oxygène pour continuer leur apnée économique qui ne fait que s’empirer ne fera qu’enfoncer les Occidentaux dans leur déclin qui a pris son envol en 1884, lors de la fameuse Conférence de Berlin. Car comme l’avait prédit l’économiste américain Adams Smith en 1865, dans son soutien à Abraham Lincoln pour l’abolition de l’esclavage, «l’économie de tout pays qui pratique l’esclavage des noirs est en train d’amorcer une descente vers l’enfer qui sera rude le jour où les autres nations vont se réveiller ».

3- Unions régionales comme frein à la création des Etats Unis d’Afrique

Pour déstabiliser et détruire l’union Africaine qui va dangereusement (pour l’Occident) vers les Etats-Unis d’Afrique avec la main de maître de Kadhafi, l’Union Européenne a d’abord tenté sans y parvenir la carte de la création de l’UPM (Union Pour la Méditerranée ) Il fallait à tout prix couper l’Afrique du Nord du reste de l’Afrique en mettant en avant les mêmes thèses racistes du 18-19ème siècle selon lesquelles les populations africaines d’origine Arabes seraient plus évoluées, plus civilisées que le reste du continent.

Cela a échoué parce que Kadhafi a refusé d’y aller. Il a compris très vite le jeu à partir du moment où on parlait de la Méditerranée en associant quelques pays africains sans en informer l’Union Africaine, mais en y invitant tous les 27 pays de l’Union Européenne.

L’UPM sans le principal moteur de la fédération africaine était foirée avant même de commencer, un mort-né avec Sarkozy comme Président et Mubarack, le vice-président. Ce que Alain Juppé tente de relancer, tout en misant sur la chute de Kadhafi, bien sûr. Ce que les dirigeants Africains ne comprennent pas est que tant que ce sera l’Union Européennes à financer l’Union Africaine, on sera toujours au point de départ, car dans ces conditions, il n’y aura pas d’effective indépendance. C’est dans le même sens que l’Union Européenne a encouragé et financé les regroupements régionaux en Afrique. Il était évident que la CEDEAO qui a une Ambassade à Bruxelles et qui tire l’essentiel de son financement de l’UE, est un obstacle majeur contre la fédération africaine.

C’est ce que Lincoln avait combattu dans la guerre de sécession aux Etats-Unis, parce qu’à partir du moment où un groupe de pays se retrouvent autour d’une organisation politique régionale, cela ne peut que fragiliser l’organe central. C’est ce que l’Europe voulait et c’est ce que les Africains n’ont pas compris en créant coup sur coup, la COMESA , l’UDEAC, la SADC et le Grand Maghreb qui n’a jamais fonctionné encore une fois grâce à Kadhafi qui lui l’avait très bien compris.

4-Kadhafi, l’Africain qui a permis de laver l’humiliation de l’Apartheid

Kadhafi est dans le coeur de presque tous les Africains comme un homme très généreux et humaniste pour son soutien désintéressé a la bataille contre le régime raciste d’Afrique du Sud. Si Kadhafi avait été un homme égoïste, rien ne l’obligeait à attirer sur lui les foudres des occidentaux  pour soutenir financièrement et militairement l’ANC dans sa bataille contre l’apartheid.

C’est pour cela que à peine libéré de ses 27 ans de prisons, Mandela décide d’aller rompre l’embargo des Nations Unis contre la Libye le 23 Octobre 1997. A cause de cet embargo même aérien, depuis 5 longues années aucun avion ne pouvait atterrir en Libye. Pour y arriver, Il fallait prendre un avion pour la Tunisie ;

arriver à Djerba et continuer en voiture pendant 5 heures pour  Ben Gardane, passer la frontière et remonter en 3 heures de route par le désert jusqu’à Tripoli. Ou alors, passer par Malte et faire la traversée de nuit, sur des bateaux mal entretenus jusqu’à la côte libyenne.

Un calvaire pour tout un peuple, juste pour punir un seul homme. Mandela décida de rompre cette injustice et répondant a l’ex Président Américain Bill Clinton, qui avait jugé cette visite «malvenue», il s’insurgea : «Aucun Etat ne peut s’arroger le rôle de gendarme du monde, et aucun Etat ne peut dicter aux autres

ce qu’ils doivent faire ». il ajouta : « ceux-là qui hier étaient les amis de nos ennemis, ont aujourd’hui le toupet de me proposer de ne pas visiter mon frère Kadhafi, ils nous conseillent d’être ingrats et d’oublier nos amis d’hier ». En effet, pour l’Occident, les racistes d’Afrique du Sud étaient leurs frères qu’il fallait protéger. C’est pour cela que tous les membres de l’Anc étaient considérés des dangereux terroristes, y compris Nelson Mandela. Il faudra attendre le 2 Juillet 2008, pour que le Congrès Américain vote une loi pour rayer le nom de Nelson Mandela et de ses camarades de l’ANC de cette liste noire, pas parce qu’ils ont compris la bêtise d’une telle liste, mais parce qu’on voulait faire un geste pour les 90 ans de Nelson Mandela.  Si les Occidentaux sont aujourd’hui repentis de leur soutient d’hier aux ennemis de Mandela et sont vraiment sincères lorsqu’on lui donnent des noms de rue et de places, comment continuer à faire la guerre à celui qui a permis la victoire de Mandela et son peuple, Kadhafi ?

B- Ceux qui veulent exporter la démocratie sont-ils des démocrates ?

Et si la Libye de Kadhafi était plus démocratique que les USA, la France , la Grande Bretagne et tous ceux qui font la guerre pour exporter la démocratie en Libye ? Le 19 Mars 2003, le Président Georges Bush lance les bombes sur la tête des Iraquiens avec le prétexte d’y exporter la démocratie. Le 19 Mars 2011,

C’est-à-dire 8 ans plus tard et jour pour jour, c’est le Président Français qui lance ses bombes sur la tête des Libyens avec le même prétexte de leur offrir la démocratie. Monsieur Obama , Prix Nobel de la Paix 2009 et président des Etat Unis d’Amérique, pour justifier qu’il procède à un déferlement de missiles Cruise de ses sous-marins sur la tête des Libyens a dit que c’était pour chasser le dictateur Kadhafi du pouvoir et y instaurer la démocratie.

La question que tout être humain doté de la moindre capacité intellectuelle de jugement et d’appréciation  ne peut s’empêcher de se poser est : ces pays comme la France , l’Angleterre, les USA, l’Italie, la Norvège , le Danemark, la Pologne dont la légitimité pour aller bombarder les Libyens se base sur le seul fait de s’être autoproclamés « pays démocratiques » sont-ils réellement démocratiques ? Si oui, sont-ils plus  démocratiques que la Libye de Kadhafi ? La réponse, sans équivoque est NON, pour la simple et bonne raison que la démocratie n’existe pas.  Ce n’est pas moi qui l’affirme, mais celui-là même dont la ville natale, Genève abrite l’essentiel du commandement des Nations Unies. Il s’agit bien entendu de Jean-Jacques Rousseau né à Genève en 1712 qui affirme dans le chapitre IV du Livre III de son très célèbre «Contrat Social » que : « il n’a jamais existé de véritable démocratie, et il n’en existera jamais».  Pour qu’un état soit véritablement démocratique Rousseau pose 4 conditions selon lesquelles la Libye de Kadhafi est même de loin plus démocratique que les Etats-Unis d’Amérique, la France et tous les autres qui

Prétendent lui exporter la démocratie à savoir :

1-Dimension de l’Etat : plus un état est grand, moins il peut être démocratique, pour Rousseau l’Etat doit être très petit pour que le peuple soit facile à rassembler et que chaque citoyen puisse aisément connaître tous les autres.

Avant donc de faire voter les gens, il faut s’assurer que chacun connaisse tous les autres sans quoi voter pour voter est un acte dénué de tout fondement démocratique, c’est un simulacre de démocratie pour élire un dictateur. La structure de l’organisation de l’Etat Libyen se fonde sur une base tribale qui regroupe par définition le peuple en de petites entités. Le sentiment démocratique est plus présent dans une tribu, dans un village que dans une grande Nation, parce que le fait que tout le monde se connaisse et que la vie tourne autour des mêmes points communs apporte une sorte d’autorégulation, d’autocensure même pour peser à chaque instant, la réaction ou la contre-réaction des autres membres pour ou contre les opinions qu’on peut avoir.

Sous cet angle, c’est la Lybie    qui répond le mieux  aux exigences de Rousseau, ce qu’on ne peut pas dire de même pour les Etats-Unis d’Amérique, la France ou la Grande Bretagne , des sociétés fortement urbanisées où la majorité des voisins ne se disent même pas bonjour et donc ne se connaissent pas, même vivant côte-à-côte pendant 20 ans.

Dans ces pays, on est passé directement à l’étape suivante : « le vote » qu’on a malignement sanctifié afin de faire oublier que ce vote est inutile à partir du moment où je m’exprime sur l’avenir d’une nation sans en connaitre ses membres.

On est ainsi arrivé jusqu’à la bêtise du vote des citoyens vivant à l’étranger.

Se connaitre et se parler est la condition essentielle de la communication pour le débat démocratique qui précède toute élection.

2- Il faut la simplicité des mœurs et des comportements pour éviter  que l’on passe l’essentiel du temps à parler de justice, de tribunal pour trouver des solutions aux multitudes querelles d’intérêts divers qu’une société trop complexe fait naitre naturellement. Les Occidentaux se dé finissement comme des

pays civilisés, donc aux mœurs complexes et la Libye comme pays dit primitif, c’est-à-dire aux meurs simples. Sous cet angle, encore une fois, c’est la Libye qui répondrait mieux aux critères démocratiques de Rousseau que tous ceux qui prétendent lui donner des leçons de démocratie. Dans une société complexe, les

trop nombreux conflits sont résolus par la loi du plus fort, puisque celui qui est riche évite la prison parce qu’il peut se permettre un meilleur avocat et surtout, orienter l’appareil répressif de l’état contre celui qui vole une banane dans un supermarché, plutôt que le délinquant financier qui fait crouler une banque. Dans une ville comme New York où 75% de la population est blanche, 80% des postes de cadres sont occupés par des Blancs et ils ne sont que 20% des personnes en prison.

3- L’égalité dans les rangs et dans les fortunes. Il suffit de voir le classement FORBES 2010 pour voir quels sont les noms des personnes les plus riches de chacun des pays qui jette la bombe sur la tête des Libyens et voir la différence avec le salaire le plus bas dans chacun des pays et faire de même pour la Libye pour comprendre qu’en matière de redistribution de la richesse du pays, c’est à la Libye d’exporter son savoir faire à ceux qui la combattent et non le contraire. Même sous cet angle, selon Rousseau, la Libye serait plus

démocratique que ceux qui veulent pompeusement lui exporter la prétendue démocratie. Aux Etats-Unis 5% de la population possèdent 60% de la richesse nationale. C’est le pays le plus déséquilibré, le plus inégal du monde.

4- PAS DE LUXE. Pour Rousseau pour qu’il y ait la démocratie dans un pays, il ne faut pas qu’il y ait de luxe parce que selon lui, le luxe rend nécessaire la richesse et cette dernière devient la vertu, l’objectif à atteindre à tout prix et non le bonheur du peuple, « le luxe corrompt à la fois le riche et le pauvre, l’un par la possession, l’autre par la convoitise ; il vend la patrie à la mollesse, à la vanité ; il ôte à l’Etat tous ses citoyens pour les asservir les uns aux autres, et tous à l’opinion ». Ya-t-il plus de luxe en France ou en

Libye ? Ce rapport d’asservissement des employés qui sont poussés jusqu’au suicide les employés mêmes des entreprises publiques ou semi-publique, pour des raisons de rentabilité et donc de possession de luxe d’une des parties est-il plus criant en Libye ou en Occident ?

Le sociologue Américain C. Wright Mills a décrit en 1956 la démocratie américaine comme  « la dictature des élites ». Selon Mills, les Etats-Unis d’Amérique ne sont pas une démocratie parce qu’en définitive, c’est

l’argent qui y parle dans les élections et non le peuple. Le résultat de chaque élection y est l’expression de la voix de l’argent et non la voix du peuple. Après Bush-père et Bush-fils, pour les primaires républicaines de 2012, on parle déjà de Bush-benjamin. En plus, si le pouvoir politique se base sur la bureaucratie, Max Weber fait remarquer qu’il y a 43 millions de fonctionnaires et militaires aux Etats-Unis qui commandent effectivement le pays, mais qui n’ont été votés par personne et qui ne répondent pas directement au peuple de leurs activités.

Une seule personne (un riche) est donc votée mais le vrai pouvoir sur le terrain est tenue par une seule caste de riches qui ne résulte purement et simplement que de nominations comme les ambassadeurs, les généraux de l’armée etc.

Combien de personnes dans les pays autoproclamés « démocratiques » savent qu’au Pérou la constitution interdit un deuxième mandat consécutif au président de la république sortant ? Combien de personnes savent qu’au Guatemala, non seulement le président sortant ne doit plus jamais se présenter comme candidat à cette fonction, mais qu’en plus à aucun degré de parenté, aucun membre de sa famille ne pourra plus prétendre à cette fonction ?  Combien savent que le Rwanda est le pays qui intègre politiquement le mieux les femmes au monde avec 49% de parlementaires femmes ? Combien savent que dans le classement de la CIA 200, sur 10 pays les mieux gérés au monde, 4 sont Africains ? Avec la palme d’or à la Guinée équatoriale  dont la dette publique ne représente que 1,14% de son PIB.

La guerre civile, les révoltes, les rebellions sont les ingrédients d’un début de démocratie soutient Rousseau. Parce que la démocratie n’est pas une fin, mais un processus permanent pour réaffirmer les droits naturels des humains que dans tous les pays du monde (sans exception) une poignée d’hommes et de femmes,

confisquant le pouvoir du peuple, l’oriente pour se maintenir aux affaires. On trouve ici et là des formes de castes qui usurpent le mot « démocratie » qui doit être cet idéal vers lequel tendre et non un label à s’approprier ou un refrain à vanter parce qu’on est juste capable de crier plus fort que les autres. Si un pays est calme comme la France ou les Etats-Unis, c’est-à-dire sans aucune révolte, pour Rousseau cela veut tout simplement dire que le système dictatorial est suffisamment répressif pour empêcher toute tentative de

rébellion. Si les Libyens se révoltent, ce n’est pas une mauvaise chose. C’est prétendre que les peuples acceptent stoïquement le système qui les opprime partout dans le monde sans réagir qui est très mauvais. Et Rousseau de conclure : «  Malo periculosam libertatem quam quietum servitium  -traduction : S’il y avait un peuple de dieux, il se gouvernerait démocratiquement. Un gouvernement si parfait ne convient pas à des hommes ». Dire qu’on tue les Libyens pour leur bien est un leurre.

C- Quelles leçons pour l’Afrique?

Après 500 ans de relations de dominateur et de dominé avec l’Occident, il est dès lors prouvé que nous n’avons pas les mêmes critères pour définir le bon et le méchant. Nous avons des intérêts profondément divergents. Comment ne pas déplorer le Oui de 3 pays africains au sud du Sahara, Nigeria, Afrique

du Sud et Gabon pour la résolution 1973 inaugurant la nouvelle forme de colonisation baptisée « protection des peuples », validant la théorie raciste que les Européens véhiculent depuis le 18ème siècle selon laquelle l’Afrique du Nord n’a rien à partager avec l’Afrique Subsaharienne, l’Afrique du nord  serait ainsi plus évoluée, plus cultivée et plus civilisée que le reste de l’Afrique. Tout se passe comme si la Tunisie , l’Egypte, la Libye , l’Algérie ne faisaient pas partie de l’Afrique. Même les Nations Unies semblent ignorer la légitimité de l’Union Africaine sur ses états membres. L’objectif est d’isoler les pays d’Afrique subsaharienne afin de mieux les fragiliser et les tenir sous contrôle.

En effet, dans le capital du nouveau Fonds Monétaire Africain (FMA), l’Algérie avec 16 milliards de dollars et la Libye avec 10 milliards de dollars contribuent à eux tous seuls pour près de 62% du capital qui est de 42 milliards de Dollars. Le premier pays d’Afrique subsaharienne et les plus peuplés, le Nigeria suivi de l’Afrique du Sud arrivent très loin derrière avec 3 milliards de dollars chacun.

C’est très inquiétant de constater que pour la première fois de l’histoire des Nations Unies, on a déclaré la guerre à un peuple sans avoir exploré au préalable la moindre piste pacifique pour solutionner le problème.

L’Afrique a-t-elle encore sa place dans une telle organisation ? Le Nigeria et l’Afrique du Sud sont disposés à voter OUI à tout ce que l’Occident demande, parce qu’ils croient naïvement aux promesses des uns et des autres de leur donner une place de membre permanent au Conseil de Sécurité avec le même droit de veto. Ils oublient tous les deux que la France n’a aucun pouvoir de leur attribuer le moindre poste. Si elle l’avait, il y a belle lurette que Mitterrand l’aurait faite pour l’Allemagne de Helmut Kohl. La reforme des Nations Unies

n’est pas à l’ordre du jour. La seule manière de compter, est la méthode chinoise : tous les 50 pays africains doivent quitter les Nations Unies. Et s’ils doivent y retourner un jour, ne le faire que s’ils ont obtenu ce qu’ils demandent depuis longtemps, un poste pour toute la fédération africaine, sinon rien.

Cette méthode de la non-violence est la seule arme de justice dont disposent les pauvres et les faibles que nous sommes. Nous devons tout simplement quitter les Nations Unies, car cette organisation de par sa configuration, de par sa hiérarchie est aux services des plus forts.

Nous devons quitter les Nations Unies afin de marquer notre réprobation de cette conception du monde basée uniquement sur l’écrasement du plus faible. Tout au moins ils seront libres de continuer de le faire, mais pas avec notre signature, pas en rappelant que nous sommes d’accord alors qu’ils savent très bien qu’ils

ne nous ont jamais interrogés. Et même quand nous avons donné notre propre point de vue, comme la rencontre de samedi 19/3 à Nouakchott avec la déclaration sur la contrariété à l’action militaire, ceci a été passé tout simplement sous silence pour aller accomplir le forfait de bombarder  le peuple africain.

Ce qui arrive aujourd’hui est le scénario déjà vu auparavant avec la Chine aujourd’hui, on reconnaît le gouvernement Ouattara, on reconnaît le gouvernement des insurgés en Libye. C’est ce qui s’est passé à la fin de la deuxième guerre mondiale avec la Chine. La soit disante communauté internationale avait choisi Taiwan comme unique représentant du peuple Chinois en lieu de place de la Chine de Mao. Il faudra attendre 26 ans, c’est-à-dire le 25 octobre 1971 avec la résolution 2758 que tous les Africains devraient lire,

pour mettre fin à la bêtise humaine. La Chine est admise, sauf qu’elle a prétendu et obtenue d’être membre permanent avec doit de veto, si non elle n’entre pas. Cette exigence satisfaite et la résolution d’admission entrée en vigueur, il faudra attendre un an pour que le 29 septembre 1972, le Ministre Chinois des Affaires Etrangères donne sa réponse avec une lettre au Secrétaire Général des Nations Unies pas pour dire Oui ou Merci, mais pour faire des mises au point, en garantie de sa dignité et de sa respectabilité.

Qu’est-ce que l’Afrique espère obtenir des Nations Unies sans poser un acte fort pour se faire respecter ? On a vu en Cote d’Ivoire un fonctionnaire des Nations Unies se considérer au dessus d’une institution constitutionnelle de ce pays.

Nous sommes entrés dans cette organisation en acceptant d’être des serfs et croire que nous serons invités à table pour manger avec les autres dans les plats que nous avons lavés est tout simplement crédule, pire, stupide. Quand l’UA reconnaît la victoire de Ouattara sans même tenir compte des conclusions contraires de ses propres observateurs envoyés sur le terrain, juste pour faire plaisir à nos anciens maîtres, comment peut-on nous respecter ? Lorsque le président Sud-Africain Zuma déclare que Ouattara n’a pas gagné les élections et change à 180° après un tour à Paris, on peut se demander ce que valent ces dirigeants qui représentent et parlent au nom de 1 milliard d’Africains.

La force et la vraie liberté de l’Afrique viendront de sa capacité à poser des actes réfléchis et en assumer les conséquences. La dignité et la respectabilité ont un prix. Sommes-nous disposés à le payer ? Si non, notre place reste à la cuisine, aux toilettes pour garantir le confort des autres.

SOURCE :jolome

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La Côte d’Ivoire paiera la note de la destruction de la Côte d’Ivoire par la France

La Côte d’Ivoire paiera la note de la destruction de la Côte d’Ivoire par la France (effort de guerre) et de la reconstruction du pays. La France est donc triplement gagnante puisqu’elle conserve aussi la main mise sur les matières premières du pays. On peut aussi ajouter le fait que la France a eu l’opportunité en live de tester ses dernières armes et stratégies de guerre. Quelle aubaine que d’avoir en des nègres de Côte d’Ivoire des cobayes gratuits qui ne comptent pas. A ne pas négliger: La France a eu l’opportunité de faire trembler tous ceux des Chefs d’Etats de son pré carré qui rêvaient de souveraineté. Comme quoi la guerre est un investissement rentable pour les vendeurs d’armes et les gendarmes du monde

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Où en est la France en Afrique?

Débat sur l’Afrique. Où en est la France en Afrique? Si ce n’est plus la Françafrique, alors que peut-on dire de la situation créée en « Côte d’Ivoire »? Comment expliquer l’attitude de la France face aux révolutions en Afrique du Nord?

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Après avoir installé le chaos en Côte d’Ivoire, La France recolonise le pays

C’est clair. La France a créé le chaos en Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, elle procède à sa recolonisation. Le Plateau, le Manhattan ivoirien, cité des affaires, n’est plus que l’ombre de lui-même. Vitrine de la Côte d’Ivoire, cette commune est plongée dans un désordre total duquel il lui sera difficile de se relever. Tout a été pillé par les hommes que la France y a déversés. Cette cité est aujourd’hui à l’image de Bouaké, Korhogo, Man… Des villes pillées, ruinées par la rébellion. Aucun magasin ni supermarché n’est épargné, encore moins les bureaux de l’administration. Tout a été emporté par les pillards que le camp Ouattara qualifie d’anonymes. Alors que c’est le fait de ses combattants qui nous ont habitués à de telles scènes. « C’est incroyable ! Ça, ça ne peut pas être le fait de jeunes ivoiriens. Ils aiment tellement leur pays qu’ils ne peuvent pas agir ainsi. C’est le fait de gens venus d’ailleurs, qui font en sorte que la Côte d’Ivoire plonge… », Accuse un jeune cadre du Trésor, en colère, dont le bureau n’est pas épargné tout comme le parlement. Si les pilleurs étaient des partisans du Président Laurent Gbagbo, pourquoi s’en prendraient-ils à l’Assemblée nationale majoritairement aux mains de Lmp ? A la vérité, la France vient de réaliser son rêve : mettre la Côte d’Ivoire à genou. Le pays s’est retourné à l’Etat sauvage. Plus aucune structure, police, – aucune gendarmerie et autres services-, de l’Etat ne fonctionne. Ce sont les combattants à la gâchette facile que la France y a déversés, qui font la loi. Gare à celui qui les défie. Il prendra une décharge de plomb qui le fera taire à jamais. « Ils ont exécuté un voisin du quartier qui a refusé de leur remettre sa voiture. A qui le tour demain ?», a expliqué un habitant d’Angré, la peur au ventre. Et conscient de cela, Alassane a renforcé la démarche colonisatrice de la France, en lui confiant, (à la Licorne et à l’Onuci) officiellement, la sécurité du Port autonome d’Abidjan et de points stratégiques comme l’Aéroport. Un port que Paris guettait depuis longtemps comme outil de recolonisation. Aberration que l’on n’a pas encore constatée dans des pays comme le Bénin et le Togo. En Côte d’Ivoire, la France se comporte en territoire conquis, comme à la « belle » époque coloniale. C’est elle qui fait désormais la loi en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi la Licorne peut se permettre d’aller combattre à Yopougon, avec chars et autres armes lourdes, à la place de la rébellion. Leur prétexte, désarmer les résistants pro-Gbagbo. Alors qu’au même moment, les soldats français tolèrent les atrocités commises par les bandes armées venues du Nord. « La France est venue bombarder des civiles ici à Yopougon. Nous ne savons à qui nous plaindre. C’est difficile. C’est comme si nous ne sommes plus des hommes », confie un habitant du sous quartier Koweït, théâtre des bombardements de l’armée française. Aujourd’hui, le peuple ivoirien élève la voix et confie son sort au Ciel. Puisque la France, dans sa volonté colonisatrice, s’adonne à tout, même au pire des exactions, comme au temps jadis.

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L’armée française ne gagne que contre les Nègres

Gbagbo, comme Allende dans le palais de la Moneda au Chili en 1973, encerclé par les valets de l’impérialisme Français est resté. Là où tout le monde se serait enfui, Gbagbo est resté ! Avec sa femme, ses enfants et sa mère ! Parce qu’il est le seul président reconnu par la constitution ivoirienne, parce qu’il n’a pas un appartement qui l’attend à Londres, à New York ou à Paris. Et pourquoi risquer l’arrestation s’il avait des milliards dans les banques Suisses ? Il est resté pour vivre  jusqu’au bout la Tragédie du roi Christophe, et pour qu’enfin « le masque tombe » et que l’on découvre Ouattara, l’homme qui arrive au pouvoir dans un char français, le président de l’ONU, celui qui comme sa femme est un étranger à la solde des puissances de l’extérieur, car qui d’autre qu’un étranger, plutôt que de procéder au recompte des voix que Gbagbo appelait de tous ses vœux, aurait fait appel à une armée de mercenaires pour tirer sur son peuple !

Je revois Gbagbo assis sur son lit, désabusé, livré par la France aux zouaves noirs qui derrière lui sont en train d’humilier Simone, sa femme, et son regard dit la dernière phrase de Gabriel Péri devant le pelletons d’exécution de l’occupant Allemand : « Imbéciles, je meurs pour vous ».

La France, aidée de « collabos » africains, nous maintient dans un appauvrissement permanent en faisant jouer les institutions internationales en sa faveur pour justifier les coups d’états militaires et les assassinats politiques qui ont pour fonction de réduire au silence les véritables leaders d’une indépendance réelle. Elle a forcé l’organisation d’élections dans un pays divisé par une rébellion armée qu’elle manipulait en sous-main pour bourrer les urnes et nous imposer son négrier Ouattara, le grand ami de Compaoré l’assassin de Sankara. L’ennemi est en face. Hier c’était un chasseur d’hommes avec son chien, son filet, sa muselière, aujourd’hui il est noir comme vous, il porte un costume, mais il est toujours à la solde de la France. Et croyez moi, les enjeux financiers en valent la chandelle ! Ces enjeux, Mamadou Koulibaly, président de l’Assemblée nationale ivoirienne,  les a expliqués dans un livre (1) que les nègres, comme d’habitude, ne liront pas, parce qu’ils préfèrent se référer à la presse française, qui selon eux est plus crédible puisqu’elle est blanche. Cette presse française très habile à mal poser les problèmes pour mieux légitimer les ignobles réponses qu’elle y apporte. Or que peut-on attendre d’un journaliste lorsqu’il travaille pour Bouygues ou Bolloré ? Elle ne raconte pas, la presse française, les intérêts de France-télécom qui a bénéficié d’une convention de privatisation dont elle n’a jamais respecté les clauses, ni des conventions obtenues, de gré à gré, par Bouygues, sur l’eau et l’électricité à l’époque où le chef des rebelles, Ouattara, était Premier ministre, ni de l’autoroute du Nord que  la France obligeait Gbagbo à confier au même groupe Bouygues.

Elle est belle l’Afrique, avec ses héros morts que l’on célèbre et qui ne sont plus que des noms de rue, des places publiques et des boulevards à putes en banlieue parisienne. Il n’est plus utile de gloser sur les résultats réels des élections Ivoiriennes, il est clair aujourd’hui que la France, comme jadis au Biafra, est le véritable instigateur de la rébellion en Cote d’ivoire, puisqu’elle s’est battu à sa place dans la bataille d’Abidjan.

Pauvres Nègres, réduits à nos folklores et nos querelles de poux autour de nos indépendances nominales que les négriers Français, avec la complicité de nos Etats, redéfinissent au gré des circonstances ; vos réactions ne surprennent personne bien au contraire. À l’heure où le monde arabe dans un immense élan fraternel se révolte contre les dictatures que lui a imposé la CIA depuis trente ans, les Nègres que nous sommes courbent l’échine et acceptent le diktat français. Cette même France qui a déporté Bamba, Samory, liquidé El Hadji Omar, la France de la traite négrière, du travail forcé, de la colonisation, celle qui nous vole 69 % de nos devises en échange de la monnaie de singe qu’est le CFA (Colonies Françaises d’Afrique) et qui plus récemment a assisté l’autorité Hutu lorsqu’elle exécutait 800 000 Tutsi, la France qui bourre les urnes au Gabon et au Togo, celle qui chasse Lissouba du pouvoir pour s’emparer du pétrole congolais, cette même France qui humilie vos frères et sœurs tous les jours dans toutes les préfectures de France et de Navarre, vous demande de croire au canular monté de toute pièces par la diplomatie française et les flics de la presse et, en bons nègres, vous courbez l’échine.

L’armée Française n’est rien, elle a perdu toutes les guerres depuis Sedan, elle ne gagne que contre les Nègres. Vous pourrez désormais regarder vos enfants et en toute confiance leur promettre un avenir pire que le vôtre, nous n’avons été que les larbins de la France, ils en seront les esclaves…

par Malick Noël Seck (Convergence Socialiste – Sénégal)

IN legrigriinternational

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Côte d’Ivoire : la guerre et l’ingérence militaire soulignent et aggravent l’échec de l’ONU et de la France

Survie condamne fermement les agissements belliqueux dont l’ONU et les autorités françaises font preuve en Côte d’Ivoire et rappelle les manquements des prétendus « médiateurs » du conflit, qui ont laissé prévaloir le règne de la violence et de l’impunité.

La France et l’ONU ont finalement décidé d’intervenir directement dans le conflit ivoirien. Le scénario qui se joue en Côte d’Ivoire est un des pires qui pouvait avoir lieu. Il n’est pas possible de croire à cette heure que cette intervention armée onusienne et française, dont le seul but sera de remplacer un président contesté par un autre légitimé dans le sang, résoudra durablement la crise ivoirienne. Tous les protagonistes de cette crise, à commencer par les clans politiques et militaires qui s’affrontent depuis 10 ans pour le pouvoir sont responsables de cet enlisement et de la dérive criminelle qui s’accentue aujourd’hui. Mais les prétendus « médiateurs » du conflit ne sont pas en reste.

Les graves manquements de l’ONU

Le mandat de « protection des civils ivoiriens » et d’ « interdiction des armes lourdes » brandi avec opportunisme par l’ONUCI pour intervenir militairement à Abidjan ne peut faire oublier les graves manquements dont ces mêmes forces ont fait preuve, incapables de prévenir ou d’arrêter les massacres perpétrés à Abidjan, dans l’ouest de la Côte d’Ivoire et ailleurs, particulièrement à Duékoué. Dans la période précédente, l’ONU avait déjà renoncé à accompagner à son terme le processus de désarmement, démobilisation et réinsertion, pourtant préalable aux élections et condition de leur certification, comme convenu dans les accords de Ouagadougou. Alors que le pays subissait encore les exactions de milices et forces armées (« loyalistes » ou « rebelles ») incontrôlées, le point focal de l’activisme diplomatique multilatéral a été l’organisation de l’élection présidentielle.

La partialité et l’ingérence de la diplomatie et de l’armée française

Dans une continuité historique marquée par une ingérence persistante et la volonté de conserver son d’influence militaire, économique et monétaire, la diplomatie française fait preuve depuis de nombreuses années d’une attitude partiale, voire partisane dans la crise ivoirienne, qui s’est renforcée à l’issue de l’élection présidentielle et de la contestation de ses résultats. Cette attitude est aujourd’hui particulièrement lourde de conséquences dans la mesure où il ne s’agit plus d’un positionnement sur un contentieux électoral mais bien d’une implication directe dans un conflit armé. Les militaires français de la force Licorne étaient les plus mal placés pour une action de maintien de la paix, au vu notamment des événements de 2004, où ils avaient ouvert le feu sur la foule devant l’Hôtel Ivoire.

Aujourd’hui, ce sont ces soldats qui, sous le paravent d’une légitimité onusienne très discutable et toujours sous commandement opérationnel français, contribuent à imposer par les armes à un pays déchiré son nouveau président. Les bombardements du palais présidentiel et de la Radio Télévision Ivoirienne par les hélicoptères français, outre leur côté particulièrement symbolique, outrepassent le mandat onusien. Cette intervention brutale illustre par ailleurs une fois de plus la toute puissance du pouvoir exécutif français dans le déclenchement d’une opération militaire si lourde de conséquences, en l’absence de tout contrôle parlementaire.

Une impunité toujours de mise

Quel que soit le résultat des urnes, Alassane Ouattara ne tire aujourd’hui sa légitimité que des armes, celles des rebelles et celles de l’ONU et de la France. Dès lors, il est difficile d’imaginer une issue pacifique à la situation actuelle. Ajoutons que l’unanimité, en France, pour dénoncer, avec raison, les crimes commis par les forces de Laurent Gbagbo, s’est accompagnée d’un aveuglement sur ceux, tout aussi graves, commis par le camp d’Alassane Ouattara. Il faudra pourtant en passer par la fin de l’impunité des uns et des autres qui règne depuis dix ans. Il est impératif que la Cour Pénale Internationale (CPI) s’empare de manière impartiale et complète de l’ensemble des crimes qui ont été commis en Côte d’Ivoire, comme cette cour le souhaite elle-même. Un processus de Vérité, Justice et Réconciliation doit dans le même temps être mis en œuvre en Côte d’Ivoire, comme le demande la Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI).

Des acteurs de la société civile trop souvent écartés

Enfin, les deux camps qui s’affrontent aujourd’hui, en plus des aspects criminels, ont pour point commun d’avoir systématiquement écarté les acteurs de la société civile du jeu politique. Si la communauté internationale espère être crédible dans sa volonté affichée d’œuvrer pour la paix en Côte d’Ivoire, elle doit imposer la présence de la société civile ivoirienne dans tous les scénarios de transition.

 

L’association Survie demande :

* à nouveau le retrait définitif des militaires français de Côte d’Ivoire ;

* que la lumière soit faite sur l’implication de l’armée française et de l’ONU dans l’avancée vers Abidjan des ex-rebelles (dont certains pourraient s’être rendus coupables de crimes de guerre) ;

* que le parlement français exerce son contrôle sur l’opération Licorne, conformément aux dispositions prévues par la réforme de la Constitution de juillet 2008, et crée une commission d’enquête parlementaire sur l’ensemble de cette action depuis son déploiement en 2002 ;

* de conditionner les relations avec le nouveau pouvoir ivoirien à l’obligation de poursuivre les responsables des crimes commis dans l’ouest de la Côte d’Ivoire et de les exclure de tout rôle politique.

Survie demande en outre :

* la publication du rapport du groupe d’experts de l’ONU chargé de surveiller l’embargo de 2004 sur les armes et diamants, dont celle-ci reste bloquée depuis septembre ;

* la saisine de la CPI pour l’ensemble des crimes commis en Côte d’Ivoire et la mise en œuvre d’un processus Vérité, Justice et Réconciliation, comme le demande la Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI).

SOURCE: Survie

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l’Afrique n’est pas prête de sortir du joug colonial

Ce lundi 11 avril 2011, l’inacceptable vient encore de se produire en Afrique noire. Comme ce fut le cas en 1961 avec l’arrestation, par le colon belge, de Patrice Lumumba qui sera livré pour assassinat à son rival politique Tshombé. Le colon blanc français vient de frapper et détruire le plus grand symbole représentatif de la souveraineté d’un pays indépendant : l’Institution Présidentielle de la Côte d’Ivoire ! L’armée française a détruit la Présidence ivoirienne et arrêté son Chef d’Etat (Laurent Gbagbo), avec sa famille, et l’a livré à son adversaire politique (Ouattara) et ses rebelles sauvages.

La France par ce geste signifie clairement, au monde entier, que l’indépendance de la Côte d’Ivoire et sa souveraineté sont une grosse blague racontée depuis les années 60. Il y’a une lugubre similitude historique entre ce qui s’est passé au Congo Kinshasa avec Lumumba en 1961 ET ce qu’il se passe actuellement en 2011 avec la Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo. L’histoire macabre est en train de se répéter ! Mêmes les peuples des communautés internationales restent curieusement muets malgré le cynisme de ce crime que le continent noir revit.

Malheureusement, l’Union Africaine qui est sensée traiter les problèmes du continent se relègue aussi au rang de simple messager des volontés de Sarkozy quant à sa vision de la politique du continent noir. Nos chefs d’Etat sont d’autant plus ridicules, et irresponsables, qu’ils ont laissé la situation ivoirienne déraper jusqu’à l’indécente arrestation de Gbagbo et sa femme par la France. Ils sont livrés aux rebelles de Ouattara qui leur infligent déjà de copieuses humiliations. La France a opéré sereinement comme si le Président ivoirien n’était qu’un simple délinquant terré dans un abri quelconque, qu’on devait à tout prix détruire sans retenue, et dans l’irrespect total du droit international protégeant la souveraineté des Etats.

Pendant que Gbagbo est la cible des missiles français, notre chère Union Africaine se rend chez Kadhafi qui n’est pourtant pas en danger de mort comme le Président ivoirien. Les chefs d’Etats africains, par cette attitude, ont-ils sacrifié leur homologue ivoirien par lâcheté ou par

opportunisme ? Même le Président sud-africain Jacob Zuma qui a vécu dans ces turpitudes racistes et coloniales dans son pays pendant des décennies, s’est tiré discrètement et honteusement, abandonnant son frère GBAGBO au rouleau compresseur franco-onusien. Ce que n’aurait pas fait son prédécesseur Tabo MBEKI qui a tenu tête à Chirac, en 2004, alors que la France continuait à déstabiliser la Côte d’Ivoire avec la rébellion de Ouattara.

Les chefs d’Etat africains ont laissé la France lyncher GBAGBO comme un animal qu’il n’est pas. Ils signifient à leur Peuple que le sort macabre du Président ivoirien a été scellé par le dieu colonial auquel le nègre ne doit pas résister. Les noirs ne seront JAMAIS respectés tant qu’ils continueront à se comporter en félons, en grands enfants à qui l’on fait miroiter n’importe quoi quand ils ne plient pas sous de simples menaces. En jouant aux factotums de Sarkozy en Libye alors qu’ils devaient vider le contentieux ivoirien qui s’enlisait de plus en plus, quelle image nos chefs d’Etat renvoient ils de l’Africain, et à l’Africain, quant au sérieux avec lequel ils seraient capables de traiter les problèmes cruciaux de leur continent ?

Au regard de ce qu’il se passe en Côte d’Ivoire, l’Afrique n’est pas prête de sortir du joug colonial avec ses larbins chefs d’Etats sans aucune dignité. Ils sont incapables de structurer un front uni contre toute manœuvre occidentale, de division, visant à annihiler la moindre velléité d’asseoir une réelle solidarité et une véritable souveraineté de nos Etats. Sans émettre la moindre protestation, en laissant la France livrer leur homologue et frère GBAGBO et sa femme, aux délinquants de Ouattara pour les humilier et les assassiner, les présidents africains viennent de montrer leur incapacité légendaire à mener leur Peuple vers les voies de la dignité et du respect de l’Homme noir.

HONTE A ‘EUX’ DANS LEURS COSTUMES DE MACAQUES

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Après la capture du Président Gbagbo par la force française qui dirige la côte d’ivoire ?

Avec la capture du Président Gbagbo par la force française stationnée en Côte d’Ivoire, nombreux sont les observateurs de la scène politique ivoirienne qui prédisent la fin de la souffrance des ivoiriens. Dans la mesure où ils sont convaincus que le véritable bourreau de la population civile ivoirienne, était le président Gbagbo Laurent.

Mais à la réalité, les choses ne sont pas aussi simples que ça.

Contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, la capture du Président Gbagbo n’a pas mis fin aux conflits armés, même si actuellement il y a un semblant d’accalmie.

L’armée nationale de Côte d’Ivoire, pour la défense des institutions ivoiriennes, faisaient face à quatre forces coalisées. Il s’agissait de la licorne, de l’onuci, de la FRCI (force rebelle pro-ouattara) et du commando invisible du sergent Ibrahim Coulibaly dit « IB ».

Le président Gbagbo n’étant plus là, ces quatre forces doivent s’entendre pour le partage du pouvoir. C’est à niveau que les choses coincent, surtout entre les soldats pro-ouattara et les soldats pro-IB.

Aujourd’hui ce n’est un secret pour personne, entre IB et Soro Guillaume c’est le désamour. Les deux se vouent une haine féroce qui rejaillit sur leurs combattants. Depuis le coup d’Etat contre le régime du président Gbagbo, il ne se passe pas un jour sans accrochages entre ces deux forces rebelles.

Selon le site ivorian.net, « IB réclame aujourd’hui le fauteuil présidentiel au même titre que Ouattara. Soro et ses com zone sont en embuscade, ils pensent que leur heure est arrivée après avoir joué les seconds rôles et surtout après avoir accepté la paternité de la rébellion.

Plusieurs milliers de jeunes gens formés au combat des armes sont retranchés à Yopougon, la plus grande commune du pays. L’armée de Ouattara n’arrive pas à les désarmer. IB les courtise, sans oublier les FANCI (encore retissant à l’appel de SORO) en vue d’une alliance pour faire tomber Ouattarra et ses alliés.

Le pouvoir semble être dans la rue, Ouattarra n’arrive pas encore à occuper le terrain et communique très peu. La situation est un peu compliquée car on ne sent pas son autorité sur le terrain ».

Les communes d’Abobo et d’Anyama sont toujours sous contrôle des forces pro-IB. Les FRCI n’osent même pas s’y aventurer.

La commune de Yopougon reste jusqu’à ce jour un bastion imprenable, meme si les forces pro-ouattara ont fait quelques percées dans certains quartiers.

La plupart des casernes militaires d’Abidjan sont aux mains des FDS qui pour le moment refusent de se déployer sur le terrain et de collaborer avec les FRCI du camp Ouattara.

Les com-zones de Soro Guillaume n’obéissent à personne. Ils ont partagé Abidjan en plusieurs zones où chacun règne en maître avec ses troupes.

Les commissariats sont toujours vides, sinon occupés par les rebelles de Ouattara qui, pour la plupart, ne savent ni lire ni écrire.

Dans ces conditions on ce demande bien qui gouverne.

Qui de Ouattarra, de Soro et de IB aura le dessus?

Attendons donc les jours à venir pour une meilleure lecture de la situation.

SOURCE : cotedivoire-lavraie.over-blog

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