QUAND L’UNIVERSITE DEVIENT UNE CIBLE MILITAIRE POUR LE TRIO LICORNE-ONUCI-REBELLES D’ALASSANE DRAMANE OUATTARA

Dans sa mission occulte d’installation d’un Gouverneur de Province à la tête de la Côte d’Ivoire, le trio Licorne-Onuci-Rebelles d’Alassane Dramane Ouattara, commandité depuis Paris par Sarkozy, n’a pas épargné les structures universitaires et les étudiants ivoiriens.
La stratégie du trio Licorne-Onuci-Rebelles d’Alassane Dramane Ouattara est méthodiquement réglée et coordonnée : d’abord, la Licorne et l’ONUCI bombardent les sites avec leurs MI-24 et PUMA ; ensuite ils transportent et déversent les rebelles sur lesdits sites ; enfin, les rebelles d’Alassane Dramane Ouattara entrent en scène pour piller, saccager, violer, torturer, tuer…
Les deux universités publiques, que sont l’Université d’Abidjan-Cocody et l’Université d’Abobo-Adjamé, sont hors d’état de fonctionnement. La première a été pillée et saccagée et la seconde, pillée et en partie détruite. Les seize résidences universitaires du District d’Abidjan ont été toutes littéralement pillées et mises à sac. Un certain nombre de chambres de ces cités sont occupées par les rebelles d’Alassane Dramane Ouattara.
Pour apporter des précisions, l’on peut citer quelques exemples:
– l’université d’Abobo-Adjamé a été en partie détruite en même temps que l’Hôpital Militaire d’Abidjan (HMA), située non loin de celle-ci, suite aux premiers bombardements des hélicoptères de combat de la Licorne et de l’Onuci ;
– les Résidences universitaires d’Abobo (I et II), de Williamsville et des 220 logements ont été violemment attaquées par les rebelles d’Alassane Dramane Ouattara, sous le regard bienveillant de la Licorne et de l’ONUCI, qui les encadraient par le survol de leurs hélicoptères : armés de gourdins, de marchettes et de kalachnikovs, ils ont sauvagement pris à partie les étudiants desdites cités ;
– l’université d’Abidjan-Cocody a été le théâtre de violents affrontements : du lundi 4 avril au lundi 11 avril 2011, elle a servi de base arrière aux bombardements de la Résidence du Président de la République Les rebelles, transportés sur place ont ensuite pillé et saccagé la Présidence de l’Université, la Scolarité, la Comptabilité de même que certaines facultés, dont celles des Sciences Juridiques et des Sciences Economiques et de Gestion: ordinateurs et coffres-forts emportés, livres et divers autres documents administratifs et financiers éparpillés et irrécupérables ;
– le Centre Régional des Œuvres Universitaires d’Abidjan (CROU-A) et l’Ecole Normale Supérieure (ENS), tous deux situés au sein de l’Université d’Abidjan-Cocody, n’ont pas échappé à la furie des rebelles pilleurs. Ils y ont respectivement emporté l’argent des bourses des étudiants et le matériel informatique ;
– les Résidences universitaires du Campus de Cocody et de la Riviéra II ont été attaquées à l’arme lourde, obligeant les étudiants à se réfugier au sein du Centre Hospitalier Universitaire de Cocody et dans les églises et écoles environnants (notamment la Paroisse Saint Albert Le Grand, la Maison des Etudiants protestant (MAPE) et le Cours Supérieur Protestant de Cocody (CSP).Tout un pallier d’un bâtiment de la Cité de la Riviéra II a été calciné par les tirs de missiles d’un hélicoptère de combat de la Licorne ;
– les résidences universitaires de Port-Bouet (I, II et III) ont été, dans les mêmes conditions que précédemment, décoiffées puis incendiées par la main criminelle des rebelles d’Alassane Dramane Ouattara avec la complicité de la Licorne et de l’ONUCI ;
– l’ensemble des résidences universitaires a été prise d’assaut par les rebelles pilleurs, à peine entamé l’ultimatum de 72 heures donné aux étudiants pour libérer les cités.
Le Gouverneur Alassane Dramane Ouattara annonçait, le mardi 19 avril 2011, sur TCI, sa chaîne gracieusement offerte par l’Ambassadeur de France, que les étudiants avaient 72 heures à partir du mercredi 20 avril pour quitter les résidences universitaires. Cependant, dès le jeudi 21 avril à 15 heures, alors même que le délai n’était pas expiré, les rebelles se livrèrent à leur sale besogne, le pillage des chambres des étudiants : télévisions, frigos, ordinateurs, matelas, bouteilles de gaz, ustensiles de cuisines et même les vêtements ont constitué leur butin de guerre.
Il n’est pas inutile de relever que dès le lundi 18 avril 2011, les rebelles, munis de bulldozers, avaient entamé la destruction de tous les magasins et petits commerces des étudiants situés au sein des cités, voire des commerces de particuliers voisins aux cités universitaires, sans leur avoir permis de récupérer le contenu ;
– Les résidences universitaires, pour celles qui ont subi le moins de dégâts, notamment celles du campus de Cocody, hébergement désormais les rebelles d’Alassane Dramane Ouattara tout particulièrement ses dozos.
Les étudiants ivoiriens payent un lourd tribut et sont constamment en proie à la folie meurtrière des rebelles d’Alassane Dramane Ouattara :
– de nombreux étudiants ont été tués lors des bombardements de la résidence du Président de la République par la Licorne et l’ONUCI;
– les étudiantes et étudiants présents sur les cités au débarquement des rebelles ont été, pour les premières, violées et pour les seconds, molestés et tués de sang froid, sous prétexte de leur appartenance à la FESCI;
– des milliers d’étudiants rejoignent leurs parents en zone rurale, suite à la fermeture des universités et des résidences universitaires. L’on assiste à un exode massif de la population estudiantine vers les villages ;
– beaucoup d’autres sont condamnés à errer dans les rues d’Abidjan, car n’ayant aucune famille ou ami susceptible de les accueillir. Ils ne peuvent non plus rejoindre leurs parents, faute de moyens ou parce que ces derniers ont eux aussi fui leurs villes et villages pour des destinations inconnues. Et, là encore, ils s’exposent à tout moment au danger d’être appréhendé ;
– tous, les jeunes hommes en particulier, sont pourchassés : les rebelles assiègent les domiciles à la recherche d’étudiants qu’ils considèrent de fait comme des miliciens du Président Gbagbo ; ces derniers sont arrêtés à des barrages, dans les rues, exécutés sur place ou conduits à des destinations inconnues ;
– des milliers d’étudiants sont contraints à l’exil pour d’une part préserver leur vie et d’autre part poursuivre leurs études. Mais, hélas, pour la plupart, ils ne pourront s’inscrire dans aucune université, car leurs diplômes et autres documents ont été détruits.
L’université ivoirienne est en danger si ce n’est déjà le chaos. Une réouverture imminente des universités publiques est sinon une utopie à tout le moins une œuvre difficilement réalisable. Les administrations sont en ruine, tous les fichiers et bases données étant détruits.
Il s’ensuit qu’il est désormais impossible de vérifier la qualité encore moins le niveau d’études de toute personne qui prétendrait être étudiant.
Tout semble avoir été savamment orchestré pour l’épuration de la race estudiantine.
Au moins, avons-nous le » privilège » de connaitre le titre de la nouvelle matière qui sera introduite dans les facultés des universités africaines aux prochaines rentrées académiques: « Le Droit de la Force » !!!

Le Patriote Ivoirien