Quand l’Etat sauvage s’installe en côte d’Ivoire

Tout a-t-il foutu le camp en côte d’Ivoire ? Les valeurs républicaines, le fonctionnement des Institutions de la République et celui de l’administration sont de fait, devenus quasi inexistants. Les raisons, personnes ne s’en doute, tiennent de la décision de l’occident d’installer par la force, son pion. L’on se souvient encore, tragiquement, de l’intervention militaire de la Force licorne aux côtés des forces rebelles pour déloger le Président démocratiquement élu et placer à la tête de la Côte d’Ivoire  Alassane Ouattara, un pion de la France-Afrique. Une opération réussie au prix de milliers de vies humaines. Par ailleurs, s’il est vrai que l’installation de fait de Ouattara à la tête de la Côte d’Ivoire a été émaillé de crimes contre l’humanité, le paradoxe dans cette rocambolesque affaire, c’est l’habillage juridico politique qu’on a bien voulu revêtir au pouvoir de Ouattara, appelé, à raison, par Laurent Gbagbo, le candidat de l’étranger. En effet, peut-on trouver une explication juridique à l’acte de Yao Paul N’Dré, Président du Conseil constitutionnel de la République de Côte d’Ivoire ? Comment en effet, expliquer qu’après avoir dument investi Laurent Gbagbo,  Président démocratiquement élu et reconnu comme tel par ce même Conseil constitutionnel, Yao Paul N’Dré accepte d’investir Dramane Ouattara alors récusé par l’Institution juridique comme étant le véritable vainqueur de cette élection ? En tout cas, la date du vendredi 6 mai 2011 restera gravée dans la mémoire de l’Ivoirien. Car c’est justement ce jour qu’invraisemblablement, le Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire a présidé la cérémonie de prestation de serment du candidat malheureux, Alassane Dramane Ouattara. Qui l’eut cru en tout état de cause ! Et pourtant, la cérémonie a bel et bien eu lieu, au mépris de la règle fondamentale qui régit le fonctionnement de l’Institution elle-même. Aujourd’hui, la question est de savoir si l’acte posé par Yao Paul N’Dré vaut tout son pesant d’or en tant qu’acte juridique et si l’Etat de Côte d’Ivoire peut sortir de son état de sauvagerie dans lequel l’a plongée Ouattara et son parrain de Sarkozy ?

  1. #1 par isaa le Mai 12, 2011 - 09:21

    Monsieur, les ivoiriens ont trop soufert de cette crise le moment est venu de les laisser respirer et vivre en paix. Les gens comme vous qui continuez d’alimenter de la haine savent ce qu’ils cherchent. Si ouatara est pion de la france, il l’est au même titre tous le reste des chefs d’état africains. c’est l’erreur qu’a cimmis gbagbo en voulant montrer à la drenière minute car lui-même a collaborer avec les mêmes francais au détriment des intérets des ivoiriens . ce n’est pas au dernier moment se sentant menacé qu’il se fait nationaliste ou panafricain Lui même est un dictateur qui ne dit pas son nom et mal l’a pris en voulant monter les malheureux jeunes ivoiriens contre le monde entier . Quelle erreur d’un homme portant se disant historiens mais helas « historien de l’obscurantisme »
    je plein son sore oh le malheureux qui a humilier l’afrique et les africains « what a shame »

  2. #2 par Jean Celeste le Mai 12, 2011 - 10:26

    Il faut un poison pour combattre un poison. Il fallait Soro pour combattre Gbagbo. La finalité c’est la guérison. La CI se porte bien et la pays se met au travail.

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